Lecture #1-2023

Zep : Happy sex #2 (2019 - Delcourt)
Mouais... tout ça est très facile...

Serio : Rhapsodie en bleu (2020 - Futuropolis)
Bon, c'est beau... 1 à 2 grandes images par page... mais on ne s'attache à rien. Et puis, en si peu de pages, rendre un flash-back illisible, c'est une prouesse. Il ne font plus que du reportage chez futuro, je voyais là une fenêtre vers ses débuts qui m'ont tant plût... mais c'est une adaptation de roman. Il n'y a plus d'auteur de bande dessinée chez futuro.

Larcenet : Thérapie de groupe #2 (2021 - Dargaud)
Vachement surpris : c'est drôle, en particulier les running-gags, le décalage des (vrais) Artistes. Toujours aussi déprimé le bonhomme, mais ses médocs donnent de superbes couleurs psychédéliques.

Sanlaville : Banana sioule #1 (2022 - Glénat)
C'est du Lastman, un peu moins... moins attachant. Les relations sont moins construites, les pages aussi (alors peut être pour les lecteurs de manga, mais je trouve que certaines actions sont peu lisibles). Quand même, c'est pas désagréable.

Lax : L'université des chèvres (2023 - Futuropolis)
On survole tout ! des tas de générations, des milliers de km, de conflits, guerres... et on ne connait rien. Chez futuro quand même, ça manque un peu d'éditeur. La ligne éditoriale on a compris : c'est le truc du réel, pédagogique, dont on parlera sur inter... mais plus de récit, plus de Bande Dessinée ! C'est bon, j'arrête avec eux.

Azuelos : Toute la beauté du monde (2023 - Futuropolis)
Depuis son premier bouquin, j'aime vraiment cet auteur... mais y a un truc qui pêche : ce sont les dialogues, l'écriture... Impossible de m'y immerger, dommage.
L'hotel abandonné, point de rencontre de tout un tas de gens, donne quand même un bel intérêt au livre (ce qui se passe ailleurs ne vaut finalement pas le coup).

Madden : Ex-libris (2023 - L'association)
Je gardais en mémoire ses exercices de style, et vraiment, j'aurais du rester là-dessus. Il y a un genre de boucle narrative (le narrateur devient personnage), mais c'est assez court.

C'est moi où l'année commence pas fort ? Vivement le prochain Vivès.