Bouzard & Druilhe : Les pauvres types (2018 - 6 pieds / Monotrème mini)
C'est la réédition d'une version agrémentée de 2005 d'un bouquin de 1995, dont chaque page est dessinée par un des deux auteurs... et franchement, c'est pas hyper flagrant à la lecture. C'est sympa, mais quand même en dessous de Plageman.
Biancarelli et Trondheim : Karmella Krimm #2 (2022 - Lombard / 3ème vague)
Emballé par le 1er tome, j'ai un peu moins cru à cette enquête... Où cette fois ci, en absence de flic, elle fait un boulot de flic, ce qui est un peu à coté du cahier des charges. En plus, la privée est plutôt seule (les relations tendues avec Manon et Tadj qui donnaient tout sa saveur au récit sont un peu distendues). Sympa mais sans plus... Le 3ème tome nous en dira un peu plus sur la poursuite ou non dela série.
Fabcaro & co : Sur la colline (2022 - 6 pieds sous terre)
C'est un genre de catalogue de son expo à Angoulême, avec des interventions plus ou moins pertinentes (des universitaires abscons, et 2 pages inutiles de Blanche Gardin qui ouvre sa gueule à présent pour défendre Vivès !). La bande introductive de Rochier et celle de clôture de Gleason valent le coup. Dommage qu'Erre ne fut pas dans le coup. De Fabcaro, on trouve quelques crayonnés, synopsis pour ses collaborateurs, quelques inédits... Mais on réalise qu'il en manque un paquet !
Ça complète la collection de tout amateur.
Moog : Fabcaro
Lamare et Bernstein : Catch investigation
Bernardo : Rigueur et engagement
Reuzé : La mort du subjonctif
C'est la dernière levée des BD à poster issue de la collaboration entre Rouquemoute et Pneumatiques. Des ptits objets conçus pour être facilement envoyés par la poste, mais que tu sais pas si ça arrivera à destination. Le Moog parodie la méthode Fabcaro, et c'est même plus drôle que Fabcaro. Le Bernstein est un peu décevant : il décale sans rien montrer de ce qu'il a décalé... Le dessin de Lamare est impec. Le Bernardo frôle le zoro et çui de Reuzé enfonce la beaufitude un peu lourdement, mais on s'y marre.
Squarzoni : Saison brune 2.0 (2022 - Delcourt)
Je dois avouer que hier soir, l'abondance de chiffres et de cartes, et surtout l'absence d'humanité, m'a largué... j'ai passer les pages jusqu'à le retrouver lui et sa fille, et c'était déjà la fin. C'est hyper intéressant, ça m'a laissé avec d'autres questions (ces fichus cables sous la mer, à un moment : ils ressortent ? où ? on peut les couper là ?).
Je crois que j'avais fait le reproche à ces quelques bouquins précédents : les liens graphiques entre les images et la situation ne sont plus aussi pertinents qu'au début... c'est une sorte de puzzle, d'accumulation d'info, sans lumière. Garduno et Zapata étaient vraiment excellents, aujourdhui, c'est juste un docu, sans plus.
Fior : Hypericon (2022 - Dargaud)
Le lien qui donne le titre au livre entre 2 aspects de Teresa est un peu tiré par les cheveux, et c'est pas grave : c'est un détail. On suit cette toute jeune chercheuse sur les traces d'un égyptologue sur les traces d'une tombe... qui se demande si c'est normal de la profaner (il le fera).
Comme c'est du Manuele Fior, c'est très beau, c'est sensible et humain.
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