dimanche 4 septembre 2022

Lectures 2022 #11

Kirchner : Le bus (2012 - Tanibis)
Un type prend le bus à la Queneau... c'est un peu toujours les mêmes ressorts (la personnification du bus, pas super drôle en plus), mais quelques exercices graphiques sont excellents.

Lécroart : Vanité (2017 - L'association)
Lécroart fait une liste de choses... des dernières fois... C'est assez hypnotique, et on en vient à se dire que "ça, moi je ne l'ai jamais fait", "ça je ne le ferai jamais"... et ça, c'est peut être déjà arrivé ! Ça : je ne saurais pas quand la dernière fois arrivera... Toutes ces choses sans importance, pour des êtres qui ne sont rien ! Étonnamment, cette liste pose questions, en devient émouvante, Autant les pages de texte finales sont inutiles, autant la dernière image est très léocrardienne (oubapiste).

Nicoby : Balade roumaine (2019 - Nicoby)
Petit livre autoédité, c'est un journal sur un voyage en Roumanie... sur sa petite préparation, la destruction des clichés, une petite promenade. C'est un journal assez drôle, avec un peu d'autodérision, heureusement.

Vivès et Quenehen : Quatorze juillet (2020 - Casterman)
On ne croit pas à cette gendarmerie, à ce gendarme glacial excessivement attentif à ces nouveaux arrivant, ni aux évènements en cascade... Qu'ont-ils voulu dire ? Que disent-ils ?
C'est archi raté, et l'excès de télé en fin d'album laisse le livre sur une impression de mocheté graphique...

Erre avec Bernstein : Les complotistes (2020 - Dupuis)
Les blaguounette sont sympathiques... j'aime vraiment Erre, mais j'ai pas tout lu les bonus de Bernstein. Pas sûr par contre qu'il ait démonté les mécanismes du complot, et les dénonce vraiment. Malheureusement, à part une bonne couche d'éducation, on ne pourra rien...

Nicoby : Le peintre sentimental (2022 - Nicoby)
Après un voyage collectif sur le Maroni, Nicoby et Cornette retournent en Guyane présenter le livre. Pour le coup, le personnage principal de ce journal est ce dernier... dont Nicoby moque gentiment sa relation aux femmes. Comme le précédent, c'est un charmant petit livre.

Vivès : Dernier week-end de janvier (2022 - Casterman)
Bon... à quoi bon ? Caricature d'émotions... on a perdu les regards, les traits invisibles que traçait le jeune Vivès. Il s'est installé dans des gros sabots, n'a plus rien à dire.

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