dimanche 26 juin 2022

Lectures 2022 #7

Montellier : Shelter market (2017 - Les impressions nouvelles)
Tiens ! une suite de Shelter ! Marrant... ça me dit quelque chose... ça ressemble vraiment à Shelter ! Bon, en fait : c'était indiqué, justifié : Montellier a redessiné tout, rajouté quelques pages, et selon elle, graphiquement : c'est mieux. Alors qu'en fait non, c'est horrible. C'est le sacrifice d'une œuvre (courrez relire la version de 1978 éditée en 1980 par les humanos).

Lebeault : Sélénie (2021 - Delcourt / Neopolis)
Le dessin est mieux que jamais, le récit plutôt assez bien mené, avec des personnages attachants, des dialogues qui sonnent juste... Des références lunaires à Méliès, au petit prince et à Little Nemo ? et des clins d’œil à Tintin auront fini de me ravir...
Le basculement final dont je n'ai pas bien compris les tenant-et-aboutissant est peut être de trop, mais donne une autre dimension à l'histoire... Non non, c't'une bonne surprise.

Cestac : Ginette (2021 - LMEL'A / BDCul)
Je ne suis pas fan de l'autrice. Rien pour me réconcilier avec elle ici. C'est pauvre, vu et revu, très margerien...

Jouvray et Presle : L'idole dans la bombe #3 (2022 - Futuropolis)
Grace au résumé judicieux en début de bouquin, et à la publication instagram de l'auteur, je ne me suis pas retapé les 2 tomes précédents... J'aurai du, parce que ce n'était pas si simple en fait. Le dessin est toujours vraiment très chouette, la mise en couleur particulièrement sur cette série... mais l'histoire m'a perdu. Et c'est con mais, rater à ce point l'actue Ukrainienne est vraiment dommage. Je relirai les 3 à la suite à l'occasion... mais là, je ne suis pas particulièrement sur le cul...


Trondheim : Lapinot #6 (2022 - L'association / 48CC)
Allez : y a quand même des trucs pas mal, mais beaucoup de lourdeurs, une tentative d'explication de l'intrusion du lapin chez les gaulois totalement inutile et sur 3 pattes (Lapinot perd la mémoire mais pas Richard, Richard sait qu'en donnant une baffe la réalité change...). On est très loin des géniaux Blacktown / Pichnettes. Je ne sais plus où j'en suis de Trondheim... Moyen non ?

Erre : RBD (2022 - AUDIE)
Drôle, subtile, intelligent, blagueur... Le nouveau génie du rire à retrouver chaque semaine en ouverture de Spirou, et donc : occasionnellement dans Fluide.

Johnson : Hawaï solitudes (2022 - Gallimard / BD)
Drôles d'ambiances... Une infirmière trop bonne trop conne, démissionne et se noie dans ses cours au point d'oublier sa famille (son père meurt chez elle, elle ne prévient personne)... Son gamin un peu pénible et désobéissant : en pleine crise, cherche son chat disparu... son oncle musicos un peu camé qui débarque, et donne finalement un peu de repère dans ce bordel...
Il ne se passe pas grand chose... Il n'y a pas trop de structure au récit... d'ailleurs, les touches de couleur qui apparaissent dans le dessin gris n'apportent pas grand chose, tout comme le flash back de la jeunesse de l'oncle, pas bien amené (pas d'emblée compréhensive comme étant un flash-back). On est dans la ligne claire américaine à la Tomine ou Clowes... donc assez peu expressive et un peu trop classique. Ça se lit gentiment.

Tripp : Le petit frère (2022 - Casterman)
Alors on pleure à chaque page, attention !
Je me suis demandé comment ce livre avait mis tant de temps à éclore dans la vie de l'auteur... Peut être lui avait-il fallu apprivoiser l'autobio, avec ses désolantes aventures sexuelles, et aussi, on le découvre avec ce livre : peut être est-ce la mort du père, un des piliers de l'omerta dramatique... Peu importe, le livre existe. Il est simple et fort, se perd parfois dans la description de scènes un peu longues (un peu inutiles à la lecture, peut être nécessaire à la famille), mais oui, on pleure jusqu'à la dernière page.

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