Ravard et Ducoudray : La faute aux chinois (2011 - Futuropolis)
Hé bé... Suivre un récit hors de toute humanité est un vrai calvaire. En plus, Ravard était loin de son art d'aujourhui ! Non non non.
Sala : Cauchemar dans la rue (2013 - Casterman / Rivages / Noir)
J'aime vraiment le dessin de Sala, même si aujourdhui, la couleur est trop sombre. Le récit (d"après Cook), bon... un peu court.
Roy : Les petites victoires (2017 - Rue de Sèvres)
De l'autobio de base... sans recul évidemment, avec un certain goût de se mettre bien bien en avant... Bien sûr, l'expérience est intéressante, mais racontée par quelqu'un d'autre, ça aurait été plus juste.
Et puis ces gens qui sont tristes pour eux que leur enfant soit "handicapé", qui ont déjà écrit sa vie avant sa naissance... Insupportable.
Penet et Reboul : La tomate (2018 - Glénat)
Peut être un peu court, mais ça reste un petit récit d'anticipation bien fichu.
Pourquié et Pichon : Pax Romana ! (2018 - La découverte / LRD)
J'adore le dessin de Pourquié, l'Histoire aussi... mais pour la rendre "lisible", les auteurs ont tenté des trucs. Des médiateurs : le scénariste envoyé dans le passé, et des Dieux locaux. Les aller-retours entre ceux-ci, les balades temporelles... tout ça ne favorise pas la lecture. Il aurait fallu sans doute plus de tomes pour cette période... Mes lectures d'enfance de L'Histoire de France en bande dessinée restent inégalées.
Roca : Crossroads (2019 - Delcourt / Mirages)
Le bouquin raconte péniblement sa genèse foireuse... Un projet flou entre un dessinateur et un musicien... Le dialogue est totalement artificiel : le dessinateur vient "écouter" son ami musicien... et rebondi sur sa propre expérience comme un gros lourdaud égocentrique. Le résultat est assez désagréable à lire, et inintéressant, et ne remplit pas le contrat initial (fixé par les auteurs).
Revel et Rojzman : Grand silence (2021 - Glénat)
Mon dieu ! Totalement raté !
Trondheim : Sous le trottoir (2022 - L'asso / Patte de mouche #100)
Trondheim : Ultra secret (2022 - L'asso / Patte de mouche #101)
Les gags en 4 cases se suivent pour raconter un genre de récit... Les gags ne sont pas formidablement drôles, et le récit, bon... Gentillet. Et puis : un strip : c'est un bandeau !
Picault : Amalia (2022 - Dargaud)
Oula : ça commence mal, déjà avec un bandeau débile signé Causette qui évoque de charge mentale ! Et la résilience disruptive en présentielle ?
Et puis, on se tape les poncifs d'une famille insupportable, avec le bébé roi, l'ado à baffer... et les parents qui ont baissé les bras, dans l'obscurantisme à pleine vitesse, jusqu'à un petit choc salvateur...
M'enfin... nous, lecteurs, d'Aude Picault qui plus est, on n'en est plus là... L'agro-industrie, les pesticides, les scandales écocides, le capitalisme à tout crin... On n'en n'est plus là j'espère !
La fin est jolie quand même, parce que cette petite famille a ouvert les yeux... C'est le moins qu'on pouvait espérer.
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