jeudi 30 décembre 2021

Lectures 2021 #18

Hermann et H. : Sans pardon (2015 - Lombard / Signé)
Trop trop classique. Les dialogues sont mauvais, les attitudes malhabiles... J'ai lu cette BD pour voir si le duo avait évolué... pas de sitôt que je relis un truc d'eux.

Merlin : La ballade de Sean Hopper (2016 - Sarbacane)
Mouais mouais mouais. La narration n'est pas terrible (adaptation laborieuse d'un roman), le dessin moyen moyen, les personnages pas attachants (c'est rien del dire) et le surnaturel qui tombe dont on ne sait où ne parvient pas à sauver ma lecture.

Cornette : La perle (2019 - Futuropolis)
Je me demande ce qu'était le roman de Steinbeck... mais là, du point de vue de l'intrigue, je suis paumé : le gamin se fait piquer par un scorpion, et on a l'impression qu'il se passe des jours avant qu'on envisage un traitement... Bon, sinon, le coup de la perle maudite est gâché par l'intuition initiale de la femme du pécheur...
Mais le dessin de Cornette est superbe !

Cassegrain et Duval : Nymphéas noirs (2019 - Dupuis / Aire libre)
Une enquête policière avec des personnages attachants, joliment campés, un dessin toujours aussi charmant de Cassegrain... un twist final génial ! Moi qu'aime pas les "policiers", me voilà pourtant ravi.
Ce n'est pas la première fois qu'un roman de Bussi est adapté en BD, Duval l'a adapté récemment avec Pinheiro avec Un avion sans elle.
 
Micol et Hui Phang : Black-Out (2020 - Futuropolis)
J'aurais bien aimé qu'il eu existé, ce Wyld. C'est le problème de ces BD reportages ou biopiques, où forcément tout n'est pas vrai... mais là : la majeure partie est imaginaire ! La bonne idée quand même, c'est que ce Wyld agglomère tout ce qu'Hollywood occulte. On apprend (mais... à force de mettre du faux : qu'est-ce qui y est vrai ???) comment fonctionnait Hollywoodland et ses gros studios. On découvre un Ford étonnant et un Wayne pas surprenant, un Paul Robeson d'avant Sidney Poitier... J'avais peur du scénario (j'ai détesté tout ce que j'ai lu de la scénariste) et anticipait mon plaisir à lire Micol. C'est tout le contraire qui est arrivé. Micol est coincé dans son dessin... à part les grands hors-texte (oui mais là, c'est facile de faire de la belle image au milieu d'une BD au dessin si classique... qu'on en oublie que c'est Micol qui s'y colle).

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