Herody : L'atelier (1984 - Futuro)
Pour une œuvre de jeunesse, être préfacé de la sorte par Lob : ça augure bien des choses ! Sauf que le récit de Lob y est un peu léger... Voilà : c'est assez joli, mais un peu trop léger.
Cestac : La véritable histoire (2007 - Dargaud)
Cestac raconte Futuropolis depuis le début : la librairie, l'édition, la diffusion, la gloire et la fin. C'est super intéressant, une fin sans doute un peu précipitée... mais des pistes pour continuer l'aventure, ou son aventure à elle.
Chouin et Jousselin : Colt Bingers (2021 - Fluide)
Les aventures du flic vengeur ont parues dans le mensuel d'umour il y a plus de 10 ans, et sont rééditées en intégrale. J'ai été attiré par le nom du scénariste, et au feuilletage par le dessin humoristique assez bien maitrisé. A la longue, c'est un peu fatiguant de voir le vengeur se tromper systématiquement de meurtrier... et puis à la longue de la longue, la répétition devient un peu mantra, surtout quand on débarque dans un rassemblement improbable de clients potentiels. En mensuel, ça devait être super.
Bourhis : Animal Social Club (2021 - Dargaud)
On plonge dans le monde du cinéma, en suivant le début de la production d'un film... On reconnait plein de têtes connues, ou de profils type de ce ptit monde... De galère en galère, on bascule dans une psychose dans un dernier chapitre salvateur. C'est bien vu, drôle, et riche.
Vivès et Quenehen : Océan noir (2021 - Casterman)
On est assez loin de l'univers graphique de Pratt, là où Pellejero plonge dans un exercice de parodie sans intérêt. Le scénario tente des percées vers l'univers de Corto en parlant poésie et romantisme... qu'on voit arriver avec des gros sabots... Beaucoup de dialogues tombent à plat.
Mais il n'y a pas de Corto dans ce livre... La talent du Vivès que j'aime est effacé derrière cette fausse aventure.
Panaccione : Quelqu'un à qui parler (2021 - Lombard)
Un type au bout du rouleau se retourne sur son enfance pour l'aider à continuer de vivre. C'est un bon début d'idée, mais il manque le truc qui aurait bouclé cette boucle (le coup de boule oublié revient dans le présent, mais un déclic plus profond aurait équilibré et nourrit l'échange). Le dessin de Panaccione sombre parfois dans l'excès, d'autant que l'image des impressions du héros auraient suffit comme défouloir.
Du coup, c'est pas le chef d’œuvre attendu.
Gaultier et Appollo : La désolation (2021 - Dargaud)
J'aime bien les bouquins d'Appollo, ceux de Gaultier : pas trop. Le dessin ici est un peu bancal, mais c'est surtout le lettrage qui m'a gêné. Le voyage aux Kerguelen prend une tournure inattendue (dont l'explication est un peu décevante). Pas le chef d’œuvre attendu non plus.
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