Lejonc : Comme à la maison (2020 - Lejonc)
Lu à l'époque sur instagram, acheté aussitôt... je ne le relis que maintenant, que l'épidémie est derrière nous... C'est toujours beau ce que fait Régis, et ces dessins sont assez fins, drôles et terribles.
Witko et Bernstein : Banquiz (2021 - Delcourt / Pataques)
Oups. J'avais adoré leur opus précédent... mais là : rien compris au discours (quelle utilité de ce royaume de pingouins humanisés ?). Et puis, rien n'est très drôle non plus... Tellement deçu (très amateur des 2 auteurs pourtant).
Bienvenu : Développement durable (2021 - Réalistes / n°1)
Un psy à poil pour un homme d'affaire sans scrupule, cloné pour faire encore plus de chiffre... Une fable sur notre monde, l'avidité des hommes... de celle qui conduit à la fin qu'on est en train de vivre.
Facon et Bienvenu : Malavalle (2021 - Réalistes / n°1)
Un genre de Prince Valiant banni erre sur une terre un peu déserte, silencieux... jusqu'à ce qu'il croise un chien... puis une belle princesse... Un conte un peu désespéré sur l'amour, mais tout fini presque bien.
Deux petits formats de Bienvenu, dont j'ai vraiment aimé ses albums parus chez Denoël (mais pas du tout sa BD-cul), pas si petits que ça, et vraiment très bien.
Denis : Reliefs de l'Ancien Monde (2021 - Futuropolis)
Les récits sont très courts, parfois très très courts, parus entre 1988 et 2007... les commentaires de l'auteur en fin de d'album sont très enrichissants. Ce sont principalement des histoires de commande, mais je retrouve encore mieux le Jean-C Denis que j'aime (pas super fan de ses derniers auto-livres sans recul). Et ça fait du bien.
Prudhomme : Du bruit dans le ciel (2021 - Futuropolis)
On l'attendait. Et bien entendu : c'est hyper beau, vachement tendre (ce regard sur son enfance et ses environs). Les aventures du jeune David sont introduites par les vues aériennes de ses cheminements autour de son village, entrecoupées d'entrefilets du journal local...
Mais ce qui est beau au delà de tout, c'est le regard qu'il porte sur les gens, la façon dont il dessine l'invisible. Et donc, pour ça, David est un auteur essentiel.
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