Rocheleau et Cazot : Betty Boop (2017 - Casterman)
Une histoire de cancer, d'ablation, de guérison, de regards... sans paroles ? Dommage ! Les "images" sont assez bien vues, ça oscille entre drame & humour, et je n'ai pas bien su comment lire ça... me reste un gout bizarre.
Luz : Hollywood menteur (2019 - Futuropolis)
L'atmosphère est un peu insupportable. Je ne suis pas assez groupie, ni fan de ce cinéma là pour avoir été un tant soit peu bouleversé, ou ému... Juste désolé de cette société hypocrite.
Mouais... on n'a pas besoin de ce genre de lecture.
Lapone et Diaz Canales & Valero : Gentlemind #1 (2020 - Dargaud)
Pas fana du dessin (classée ligne claire ! tout le contraire !!!) de Lapone, ni fana non plus des histoires de Canales... Et bon : c'est pas forcément bien écrit, les transitions, les dialogues, l'atmosphère... on n'est pas dedans...
Pas eu envie de finir.
Monde : Poussière #3 (2021 - Delcourt)
J'ai du me taper le tome précédent, parce que l'histoire n'est pas simple simple. Et encore, c'est bien fichu : chaque tome est précédé d'un résumé du précédent. Mais c'était surtout rentrer dans l'atmosphère et l'univers si particulier du récit. Le monde qu'on suivait dans le #1 est un univers parrallèle au notre, et un passage est créé par accident... qui va mettre un peu le bordel dans les 2 mondes.
Le récit est excellent, les dialogues impecs, les personnages géniaux, le dessin et ses couleurs, la mise en page : merveilleux.
Ça fait un peu penser à Arq, et la fin à la fin du Géant de fer... mais ce récit est surprenant si l'on ne connait que ses bouquins humoristiques, également géniaux. Ce triptyque qui se clos aujourd’hui me fait réaliser que Monde est un Auteur essentiel (pourvu qu'ça dur).
Monde : Papa Sirène et Karaté Gérard (2021 - Lapin)
Du coup, on est dans le Monde que je connais depuis un moment : drôle, absurde, étrange. Le dessin est un mix d'un tas de choses (de l'hyper simplifié au semi-réaliste) et a parfois des airs de Goossens. C'est vachement bien. Sans doute à ne pas lire en une fois.
Rossi et Deveney : Niala (2021 - Glénat / 1000feuilles)
Le livre a fait l'objet d'un scandale à cause d'une poignée d'abrutis qui, en lisant le synopsis sur le site de l'éditeur n'a pas compris le second degré évident. On y devine l'arrogance des colonisateurs, l'absurdité de l'évangélisation et la bêtise de l'église, la stupidité du ptit mâle blanc qui se croit plus malin que tout le monde...
Le tout enveloppé du dessin de Rossi dans un gaufrier classique. J'aurais peut être du mettre un peu plus de monnaie dans la version luxe (que je rejette par principe, et puis parce que ça rentre pas dans mes étagères) parce que les couleurs ne sont pas de lui, et que lui excelle dans le N&B.
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