Cruchaudet : Ida (2009 à 2012 - Delcourt / Conquistador)
Lus à l'époque, acheté l'intégrale mais offerte rapidement il y a quelques années, cette série manquait à mes étagères, et sa lecture à mes neurones. Je suis étonné de voir à quel point la biblio de Cruchaudet est toute petite comparé à l'estime que je lui porte. Parce que cette série est hyper bien écrite, en particulier cette habilité à raconter finement tout ce qu'on ne voit pas. C'est fin et drôle, pétillant.
Et puis c'est très beau, et de mieux en mieux au fil de la lecture. J'avais adoré Groenland Manhattan, mais en le reprenant tout à l'heure, je me suis rendu compte de sa faiblesse graphique, et surtout au niveau du rendu des couleurs.
Blancou : Être riche (2010 - Sarbacane)
Longuet, pas drôle, pas beau... pas fini.
Gipi : En descendant le fleuve (2015 - Futuropolis)
Des récits plus ou moins longs, parfois très courts, mais toujours très bons... le point de vue de Gipi est très particulier, racontant des histoires par dessous. Vraiment lui : je l'aime.
Otto T et Lucas : Le coup de boule (2021 - flblb)
Entre pétages de câble et auto-défense, on accompagne des flics étranges, des profs perturbés, une famille à fond entre collège et jungle de réfugiés. C'est drôle tout le temps, bon, sauf quand Marine meurt, bien que ça aurait pu mais non, c'est l'autre Marine. C'aurait été vachement mieux avec le dessin de Lucas, mais bon, ça passe.
Trondheim : Les nouvelles aventures de Lapinot #5 (2021 - L'asso / 48cc)
Toujours un peu drôle, quand même... mais bien loin des premières aventures !
Le coté donneur de leçon est ici un peu fatiguant, et l'assaut des violents cupides un peu... exagérés. Mais finalement, je m'y remets un peu à Trondheim !
Ronzeau et Le Quellec : Les amants d'Herouville (2021 - Delcourt / Mirages)
Beaucoup de disques de ma discothèque ont été enregistrés au studio d'Herouville... j'avais lu de nombreuses fois ce nom en décortiquant les mentions des pochettes de mes 33 tours.
Le bouquin est très documenté, et raconte l'histoire de son créateur : le musicien (notamment) Michel Magne. On suit les frasques de ce génie... jusqu'à sa chute terrible, racontée par sa dernière compagne... triste et émouvant. Bon, je reste un peu frustré du coté dessin... Pas le souvenir de cette faiblesse à la lecture de Love is in the air guitare.
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