lundi 27 décembre 2021

Lectures 2021 #17

Monin et Zidrou : Merci (2014 - Bamboo / Grand angle)
Une gamine, petite délinquante, se voit condamnée par un vieux juge moderne et humaniste à des travaux d'intérêt général : trouver une activité aux ados en déshérence... Et elle a une idée de vieux : un festival, de poésie de surcroit. Mouais... je n'y crois pas trop à cette histoire...
Je crois que ce n'est pas la 1ère fois que je surprends Zidrou en défaut de "trop écrit" : qui dit "cela" ? Qui dit "un lift" ? Mais Zidrou décrit toujours bien ses personnages qu'il aime bien. C'est toujours ça qui sauve un peu ses livres.

Pendanx : Au bout du fleuve (2017 - Futuropolis)
Au milieu de débrouilles, trafics et drames : un frère part à la recherche de son jumeau. Une ellipse a achevé de me perdre dans le delta marécageux (le frère en prison est là : flash back ou futur ?)... On est un peu perdu dans le récit, où, arrivé au bout du fleuve, on n'est arrivé nulle part.
Alors les images de Pendanx sont très belles, le reportage sur le trafic, la corruption, la pollution de l'Afrique touchant... mais pas suffisant.

Claveloux : La main verte (2019 - Cornélius / Solange)
C'est con : je gardais un très bon souvenir de son expo à Angoulême... Tout ça ici est un peu daté, graphiquement et narrativement (entre 78 et 80 chez les humanos)...
Passons.

Dany et Lapière : Un homme qui passe (2020 - Dupuis / Aire libre)
Rien à sauver... la narration, les dialogues, la psychologie, le récit, le propos... affligeant, minable.
Le dessin peut-être...

Erre et Erre : Coluche président ! (2020 - Audie)
Lu en partie dans Fluide, cette uchronie est plutôt assez drôle.

 
Zelba : Mes mauvaises filles (2021 - Futuropolis)
Épatant, Émouvant, Formidable : Essentiel !
La seconde postface raconte la genèse de ce livre "sur" la fin de vie... Évidemment, c'est leur truc à Futuro, de faire des bouquins d'actu sur des "sur". Ce thème est évoqué dans la première postface... le livre raconte une famille, l'amour, la peur, le courage... le réduire au thème est terrible erreur (on est loin d'un livre documentaire dont la mode actuelle me fait horreur).

Guérineau et Colin : Seul le silence (2021 - Philéas)
Adapté d'un roman britannique paru il y a une quinzaine d'année... on s'immerge dans les clichés d'une Amérique profonde des années 40... Autour d'une série de crimes monstrueux... dont la résolution traiiiine en longueur.
Bon, rien de bien nouveau sous le soleil. Mais servie par le chouette dessin de Richard.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire