Rossi : La compagnie des glaces #7 (2005 - Dargaud)
Trouvé ce petit opuscule chez un bouquiniste : le storyboard complet, apparemment offert avec le #6. Jamais lu la série (faudra un jour) réalisée en studio, mais, fan de Rossi, ce livret est un régal.
Blain : En cuisine avec Alain Passard (2011 - Gallimard)
C'est Blain, alors c'est très beau. J'avais peur de lire un livre de cuisine (des recettes sont égrainées au long des pages, avec une page de mise en oeuvre dessinée en face), mais on est vraiment en cuisine, avec un cuistot spécial. Il construit ses plats sur des concepts, des couleurs. La tête de Blain lorsqu'il goute les plats donne envie, plus que ce que la préparation ne le fait.
Il a ses potagers, sa moutarderie !!! C'est un peu hors de prix quand même.
Taymans : Caroline Baldwin #18 (2019 - Paquet)
C'est très lent... manquent beaucoup d'ellipses ! Et il ne se passe pas grand chose, ce qui se passe ne sert à rien, et aura sa conclusion dans un tome suivant. Et en plus : pas un seul clin d’œil.
Sfar : Le chat du rabbin #9 (2019 - Dargaud / Poisson Pilote)
J'ai décroché de Sfar il y a 15 ans... à cause de La vallée des merveilles, et petit à petit à cause que j'ai été agacé de son phagocytage des médias au détriment du reste de la population bédéastrice. Pourtant, j'ai plein de ses bouquins dans ma bibli (les 3 premiers chat), et des fameux (ah Les olives noires !). Je n'ai pas caché ma déception à la lecture du Blueberry, mais quand même : je reprends Le chat du rabbin. C'est bavard, bien sûr, c'est pas forcément très joli, mais je suis quand même en voie de réconciliation.
C'est pas mal.
Mousse et Mandel : Brune Platine (2019 - Casterman)
Épatantes aventures de 2 enquêtrices, sur une piste qui se transforme en une autre. Le dessin est chouette, c'est plutôt drôle. Excellente surprise.
Adam et Cadène : Soon (2019 - Dargaud)
Les critiques étaient bonnes de toutes part... enfin, des avis laissés sur internet par des amis des auteurs, et un mot du libraire laissé sur le livre...
Le dessin m'a attiré d'abord, et c'est vrai qu'il est chouette, mais parfois (souvent) très peu lisible... Les pages vertes des chapitres explicatifs sont pour le coup parfois mal construites, parfois sans intérêt... et c'est con, ça gâche l'histoire de fils et sa mère... La fin est émouvante, un peu rapide, un peu attendue (mais bon, si ce ptit con en crise d'adolescence n'était pas venu, là ç'aurait été très naze).
Je ne sais finalement pas trop quoi en penser...
Blutch et son frère : Mais où est Kiki ? (2020 Dupuis)
Alors ils sont partout dans les médias. Il me fait beaucoup de peine, Blutch, depuis des années. Et là le duo : le malaise qui se met en place à chaque fois me met mal à l'aise...
Alors cette reprise est insipide : y a du rythme, c'est sûr, mais si on regarde un peu les ressorts : c'est grossier (le must quand même, c'est l'aventure de la cape d'invisibilité).
Après cette lecture, j'ai complètement perdu l'émotion qui sortait coute que coute du trait de Blutch (malgré des livres que j'ai détesté, j'y reconnaissais toujours cette vibration exceptionnelle qui m'avait touchée à ses tous débuts). Voilà : fin de l'histoire d'amour.
Trondheim : Les nlles aventures de Lapinot #3 (2020 - L'asso / 48CC)
Allez bon : c'est rigolo... du bon Lapinot.
Trouillard : Aquaviva #3 (2020 - La cerise)
Depuis le temps qu'on l'attendait ! Le livre est en train de se construire... de se reconstruire plutôt (l'auteur remet en forme les pages de sa première mouture déjà terminée). Je ne pourrais pas être très objectif : j'adore le trait et tout ce que je perçois derrière.
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