mardi 28 janvier 2020

Le blues des coloristes

Isabelle Merlet a raison. Elle pousse un coup de gueule, et elle a raison. Le métier d'auteur de bandes dessinées n'est pas reconnu, celui de coloriste encore moins. Peut-être parce qu'il est effectué par une majorité de femme...
Isabelle Merlet a un geste artistique : elle donne de la couleur et des couleurs à un album. Je l'ai entendu parler de son métier, j'en ai un peu parlé avec elle : c'est une grande artiste... complètement niée par le système. Bon : pas totalement. Sur ses albums des 2 dernières années, que j'ai tous acheté (Charlotte, Les grands espaces, Le loup) son nom apparait en couverture de 2 d'entre eux (Le fils de l'Ursari et Saint-Rose). Quand même.
Quand même c'est pas beaucoup.

Harambat et Rivière : La fiancée de Septimus

Je savais que Christian Cailleaux était sur un Blake et Mortimer, mais je ne savais pas que Jean Harambat en avait dessiné un !

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