samedi 21 décembre 2019

Lectures 2019 #24

Trondheim : Les petits riens #3 (2008 - Delcourt / Shampooing)
Vraiment de minuscules riens ! On découvre en Trondheim un surconsommateur irréfléchi avec une empreinte carbone énorme, maniaque de la propreté... Les dessins sont très beaux, c'est parfois drôle, mais c'est vraiment pas urgent de lire ça.

Mawil : Welcome home (2009 - 6 pieds / Monotreme /mini)
Petit livre bien sympa, qui nous entraine à travers un road trip vers un camp de baba-cool où on met un peu de temps à s'installer... si bien qu'il est déjà l'heure de rentrer.

Meurisse et Birmant : Drôles de femmes (2010 - Dargaud)
J'ai acheté la réédition de cette année, mais à aucun moment il n'est question de cette édition ci. On peut même lire aujourd'hui : "première édition". Je trouve ça malhonnête, et un peu par dessus la jambe. Le maquettiste s'est aussi un peu gouré sur la couv en remplaçant Cestac par Bretécher (invitée pour parler de Lavanant). Personne ne s'occupe d'éditer des livres chez Dargaud ?
J'aime bien les auteures, quelques personnages avec lesquelles Birmant s'est entretenue... mais je regrette (et c'est l'époque qui veut ça) la telle mise en lumière de l'intervieuweuse : on lit finalement ses pérégrinations, et les "drôles de femmes" ne sont que personnages secondaires.
Heureusement, Meurisse met de la légèreté la-dedans.

Gipi : La terre des fils (2017 - Futuropolis)
Je m'y remets du coup. Nan mais c'est hyper bien Gipi !!!

Yoann et Texier : Les CaptainZ (2017 - Lombard)
Lu quelques épisodes dans Spirou, pas été plus emballé que ça... Le dessin de Yoann est sympa mais un peu loin de Ninie. L'histoire met trop de temps (le recrutement de l'équipe) à se mettre en place.

Maester et Solé : Sœur Marie Thérèse #7 (2019 - Glénat)
Je l'attendais, bien sûr ! Maester a été sacré ici meilleur cligneur, et puis, j'ai grandi avec ses bouquins... Son retour en BD est un peu décevant, faut bien l'admettre : il se caricature un peu (les multitudes de détails cachés sont placés là au hasard) et les jeux de mots lourdingues... La scène du tribunal est beaucoup beaucoup trop longue ! Ça me fait plaisir de le revoir debout quand même !

Tarquin : UCC Dolores #1 (2019 - Glénat)
Changement d'univers et d'éditeur pour le dessinateur de Lanfeust. C'est du beau boulot, mais ce n'est pas du tout ma came. Y a pas l'humour lourdingue de Arleston (les gros jeux de mots), mais de fait : y a pas d'humour (à part un ptit jeu rigolo). C'est de l'aventure avec un trio improbable, qui peut donner quelquechose.

Loustal et Bernard : Bijou (2019 - Casterman)
Comme dans Mémoires d'un 38 ou dans "La torpedo rouge-sang" (parodié par Gotlib dans "Malédiction"), le héros de l'histoire est un objet qui passe de main en main. C'est un peu désincarné, mais les boucles tentent de donner une unité à tout ça. Malgré tout, il y a plusieurs moments pas clairs, et les références historiques qui ponctuent l'histoire du bijou sont souvent des décès du chanteur ou poète préféré (comme par hasard). Ça se laisse lire... comme on regarde le paysage défilé dans un voyage en train...

Beltran et Berbérian : Nathanaëlle (2019 - Glénat)
De la SF avec Berbérian ? Oulà, allez... je tente.
Mmm... j'aurais pas du. Surtout : ils n'auraient pas dû non plus.

Fish & Osborne : The Wendy project (2019 - Ankama / étincelle)
Oulà ! Mais pourquoi je lis ça moi ? Moche, caricatural, insipide... pas fini, loin de là.

Blain et Sfar : Blueberry #1 (2019 - Dargaud)
Je ne pensais pas penser ça : Blueb a été trahi ! Ce n'est pas le Lieutenant qu'on connait ! Tête de lard, fonceur, taciturne... il se met en plus à la blague (même pas drôle). Le fil du récit est bancal (des ptits aller-retours et rien d'épique) et Blueb s'en sort par magie (toute la patrouille est facilement massacrée, mais lui s'en sort frontalement, comme un super-héros qu'il n'a jamais été).
Coté dessin, évidemment, Blain est irréprochable. Mais non en fait, question narration graphique : c'est quoi ces personnages qui disparaissent des cases ?
J'avais toute confiance en ces auteurs, et puis c'est un peu misérable... Faut vraiment arrêter les reprises.

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