samedi 30 novembre 2019

Lectures 2019 #23

Gipi : S (2006 - Vertige et Coconino / Moby Duck)
Donc voilà : ça fait 13 ans que j'ai acheté ce truc... que je le commence, pige rien, le jette, le reprends, en lis encore moins avant de le jeter à nouveau. Là, j'avais le temps, rien d'autre à faire... et heureusement. Ce truc est très beau, graphiquement je n'avais aucun doute, mais le rythme d'écriture, le séquençage du temps, la poésie partout... vraiment : une belle surprise à posteriori.

Fayolle : Les amours suspendues (2017 - Magnani)
Livre étonnant, dans sa narration, son graphisme, sa poésie... Étonnamment super bien.

Relom et Lupano : Traquemage #3 (2018 - Delcourt)
La série se termine, tout se résous tranquillement... c'est pas mal en fait,et pas mal drôle.

Bernstein avec Fabcaro : Conversations (2018 - Rouquemoute)
Des dialogues électroniques entre des aguicheuses professionnelles et notre faux innocent de Bernstein... c'est drôle à faible dose

Larcenet : Tattoo flash (2019 - Les réveurs)
Ça m'aurait presque envie de me faire tatouer. Super drôle.

collectif : 50 ans d'édition (2019 - Glénat)
Je dois quand même avouer que c'est la recherche de l'hommage (de commande) qui a guidé cette lecture. Et comme d'hab, y a des trucs très mauvais, des trucs insignifiants, et des hommages réussis. Le fondateur est souvent mis en scène, dans sa maison d'édition... mais on sent assez peu de sympathie envers lui. On peut quand même noter l'absence des grands auteurs des débuts... le livre est dans le présent, c'est bien, mais ça fait un peu catalogue publicitaire.

Rossi et Apikian : La ballade du soldat Odawaa (2019 - Casterman)
Le boulot de Rossi est irréprochable. A chaque fois qu'il sort un bouquin, j'ai peur du coté "scénario". A l’œuvre, des novices... alors j'ai peur. Bon ici, ça se tient bien, ça rebondit, ça se tient.
Même si le mystère est un peu bancal... on est obligé de croire les personnages qui y croient... On est à coté ! Et puis, en 14-18, j'ai du mal à croire que les communications entre les patrouilles soient à ce point si efficaces... Mais bon : Rossi fait vraiment du bon boulot.

Vivès, Balak et Sanlaville : Lastman #12 (2019 - Casterman / KSTR)
Je me suis lancé dans cette ultime lecture sans reprendre les 11 tomes précédents... un peu à l'aveugle. La conclusion de cette formidable série n'est pas décevante (pas extraordinaire non plus) et la scène d'apaisement finale un peu longuette... mais très belle, et qui rappellera plein de bons souvenirs de lectures des premiers albums de Vivès (où il peint des moments de vie). La scène finale finale est géniale.

Prudhomme : Sumographie (2019 - Soleil / Noctambule)
Quel bonheur de retrouver le trait tellement sensible de David Prudhomme ! Les sumos sont un prétexte. Le mouvement est tellement vivant sous ses doigts, les bruits de pas sont presque audibles, les odeurs quasi-senties. David est un immense artiste pour tout ça.
Mon amour du dessin de Prudhomme passe aussi par quelque chose d'inexplicable, un truc que je perçois, qui me touche tant... comme enfant le trait de Cuvelier, ado celui de FOREST, plus tard celui de Blutch.

Et le bouquin en lui même : quel bel objet !!!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire