Pero : D'air pur (2012 - La boite à bulles / Contre-jour)
Le récit d'une vie sans paroles, d'un pauvre gars perdu dans le froid... très seul, très perdu. J'avais plutôt aimé son précédent bouquin, en couleur lui, mais déjà sur la loose... un genre de quête parasitée par cette idée saugrenue : survivre.
McGuire : Ici (2015 - Gallimard)
Ah mais n'importe quoi ! Fauve d'or ce truc !! Quoi de mieux pour creuser encore plus le fossé entre les mondes de la BD ? Qui lira ça suite à ce prix ??
Ce livre ne raconte rien que de l'anecdotique... un lieu à travers le temps... Alors la construction est étonnante, les constructions de planches parfois judicieuses mais : une grosse perte de temps.
Mandel : Un automne à Beyrouth (2018 - Delcourt / Shampooing)
L'objet est étrange : il y a des redites d'un chapitre à l'autre... comme si les histoires avaient été conçues de manière indépendantes... Un livre pas conçu comme un livre (un blog) : un peu du foutage de gueule, où l'éditeur est absent.
Mais j'aime Mandel quand elle est comme ça.
Pendanx et Piatzszek : Les oubliés de Prémontré (2018 - Futuropolis)
Je ne lis plus de livres de cet éditeur... devenus tous un peu de la même veine : historique, réaliste, documentaire... Je veux autre chose.
Je suis tombé sur celui-ci, parce que finalement, ça faisait très longtemps que je n'avais rien lu de Pendanx... et le résultat est plutôt pas mal... les personnages attachants des rebondissements en veux-tu... une fin un peu précipitée tout de même... mais une belle surprise.
Typex : Andy, un conte de faits (2018 - Casterman)
Je n'aime pas les biopics, les trucs tirés de faits divers... je déteste l’œuvre de cet arnaqueur de Warhol, et son coté si mercantile... Mais j'ai aimé ce gros paquet de lessive, extrêmement riche, en particulier graphiquement.
Obion et Bernstein : Star fiXion (2019 - Fluide)
L'univers de Star wars est propice à des détournements efficaces. Après Bourhis et Spiessert qui ont habillement décalé le cadre à un moyen âge connu, les auteurs du jour décalent le genre : le space odyssey devient un porno. On se retrouve à l'origine de la création du film : Lucas ne sait pas que son scénario est tourné en porno, et les acteurs ne se doutent pas que la version qu'ils ont en main aurait pu être la saga qu'on connait... quiproquos, jeux de mots, références cinématographiques... ce bouquin, comme celui cité plus haut, est un bijou de rigolade. Définitivement : Bernstein est un génie. Et Obion itou.
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