Pirus et Schlingo : Canetor (2006 - Les requins)
C'est assez beau, qui essaye de tendre vers McCay, mais c'est un bel effort. Les récits de Schlingo ne sont pas si incohérents que ça... c'est très enfantin, je n'ai pas tout lu, mais c'est plutôt sympa...
Tronchet : Jean-Claude Tergal #10 (2010 - Fluide)
Me suis souvenu que j'aimais Tronchet en découvrant une collaboration en cours avec Durieux. Souvent agaçante, cette série fonctionnait sur la malchance permanente et inéluctable du héros... ça donne pas trop envie de lire (Iznogoud ne sera jamais calife, le marsupilami assommera toujours ses ennemis)... mais là ça faisait une éternité, une chance pour la surprise... et c'était plutôt drôle (sur une une histoire complète). Me suis dégoté par la même occasion ses Carnets intimes, vieux dessins et inédits commentés par l'auteur, sans intervention extérieure : un élément d'une belle collec de Fluide.
Le Boucher : Skins party (2011 - Manolosanctis / Gomorrhe)
Le récit est déroulé plusieurs fois selon différents points de vue. La BD ne vaut vraiment que par ce jeu de découpage. L'auteur débute ici, et sera révélé 6 ans plus tard avec Ces jours qui disparaissent, beaucoup plus mature graphiquement (même si ici c'est déjà très bien) avec un scénario impeccable sur un récit prenant, et paniquant.
De Radiguès et Cuvellier : La cire moderne (2017 - Casterman / écritures)
Vachement bien écrit ! Des personnages entiers : curieux, chiant, joyeux et tristes... qui avancent au fil de ce road-trip de marchands ambulants. Un récit très riche, très beau.
Une excellente surprise (je n'avais jamais été très emballé par mdr).
Dungo : In waves (2019 - Casterman)
Un gros pavé sur l'histoire du surf, genre de travail d'étude de l'auteur, mêlée avec son histoire amoureuse dramatique. La narration alternée n'apporte pas grand chose... il s'agit de 2 récits collés... mouais. Le dessin est quand même assez moche (avec parfois de grosses erreurs de compo/proportions), mais c'est un premier bouquin, émouvant bien sûr parce qu'on finit par assister à une mort attendue depuis le début de livre. M'enfin ça vaut absolument pas tout le tapage qu'on fait autour de lui.
Fabcaro : Formica (2019 - Six pieds sous terre / Monotrème)
Bon, je vais arrêter avec Fabcaro. On tourne en rond, c'est plus drôle maintenant.
Reuzé et Rouhaud : Faut pas prendre les cons (2019 - Fluide)
Dans la droite ligne fabcarotienne, ce bouquin est assez poilant. Bon, c'est pas le chef d’œuvre non plus, et l'itération iconique poussée à son max me gêne beaucoup (au moins chez Fabcaro, chaque case est dessinée).
Moreau : Penss (2019 - Delcourt / Mirages)
Je vais pas y aller par 4 chemins : grosse déception. Le héros est lointain, les dialogues faux, la quête sans fin, sans fin, sans fin... la poésie m'est passée à coté ! trop ado.
On ne peut croire que ces primitifs n'ai jamais vu une graine germée, qu'ils aient un vocabulaire si développé avec des préoccupations si limitées... J'étais pas super fan de Grimr et de ses couleurs lisses, le dessin est bien bancal ici (manga moche), Max Winson est bien loin.
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