Pas trop emballé ! Ce bouquin marque donc un arrêt dans mon enthousiasme à lire les livres de ce scénariste breton et épatant (pléonasme, on est d'accord). Au final, on se fout un peu de Vince Taylor... et le dessin n'est pas super terrible.
Farnos : Calfboy (2018 - La pastèque)
Une chasse à l'homme, une chasse au trésor, une fuite... on court beaucoup dans ce bouquin. Le point de vu est très loin des personnages, et l'auteur s'amuse avec le gaufrier... c'est plutôt bien fait (sauf cette bulle fichée dans la mauvaise case). Le cowboy et le gamin entretiennent une relation rigolote... C'est charmant.
Marrant ça : les québecois éditent des français malgré leur vivier sans éditeur...
Beaucoup de choses m'ont génées dans la lecture de ce gros bouquin. Des erreurs de dessin (de proportions, de place), une mise en lumière très mauvaise (pas d'ombre, peu de lumière, pas de halo autour de la lampe qui n'éclaire rien, couleurs médicales), de logique (les flics inspectent la maison avec des torches... sans allumer la lumière ? La psy s'installe à coté du patient... si loin !). Le gamin de 16 ans parait bien intelligent... et aurait murit dans son coma ?
On ne sait plus qui manipule qui... ou plutôt : c'est le scénariste qui nous balade comme des jouets, avec cette pseudo-fin malheureusement inutilement ouverte...
Mouais mouais mouais.
Lambert : Ville Vermine #1 & 2 (2018 & 2019 - Sarbacane)
Totalement extra !!!
L'auteur réussit en un rien de temps à créer un univers cohérent, une histoire ramifiée intéressante avec un scénario clair. Je pense qu'une des grande qualité du livre (qui permet d'entrer dans l'histoire, de comprendre les personnages) tient dans la justesse des dialogues.
Les personnages sont plutôt en surface (mus par l'action) mais le bouquin est déjà très riche pour qu'on s'attarde trop autour d'une table... Le héros costaud est cependant plus complexe qu'on ne pourrait le croire.
Le graphisme est extra.
Une vraie belle découverte. A nouveau chez Sarbacane didon !!!
Une course poursuite spaciale : après avoir dézingué la terre, La Mort traque la poignée de survivants... un petit groupe qui a conscience de vivre à chaque instant ses derniers moments... La Mort est invincible, on se demande comment on va s'en tirer... mais ça marche : on fuit !
Le dessin, qui rappelle Scott Pilgrim, perd malheureusement parfois pied... c'est bien dommage (il se tenait bien mieux sur Soir de match).
Edith et Catmalou : Mimosa (2019 - Soleil / Noctambule)
Je n'achète généralement pas les recueil de strips. Mais voilà, je connais un peu Mimosa, Popeye, et surtout Olive.
Et puis quand même : c'est super bien vu, très drôle, subtile... Et Edith est toujours formidable.
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