Forsman : The end of the fucking world (2013 - L'employé du moi)
Je m'autorise à présent à ne pas finir un livre. Aujourdhui : dèjà vu, glauque, désespéré, pas très lisible... j'ai arrêté au milieu. Mais, typiquement, L'employé du moi, c'est pas pour moi.
Duhamel : Jamais (2018 - Bamboo - Grand angle)
Une petite vieille vit dans une maison qui plonge peu à peu dans le vide... dans les souvenirs de son mari disparu en mer... On essaye de la convaincre de partir, mais elle fait sa tête de mule.
J'aime toujours bien le dessin de Duhamel... mais comme souvent : c'est un peu court, et la fin est très bizarre...
Von Kummant et Von Eckartsberg : Gung Ho #4 (2019 - Paquet)
Sacrée BD d'action. Mais, graphiquement, certaines compositions sont bancales, peu lisibles... les ellipses peuvent être parfois trop grandes (et déstabilisantes)... et les relations entre les gens dans ce camps retranché ne me semblent pas crédibles... C'est donc plutôt une série 1er degré... mais assez addictive.
Casado et Pelaez : Un peu de tarte aux épinards #1 (2019 - Casterman)
Oua allez : c'est plutôt pas mal. Les personnages, les dialogues, le rythme, le déroulé du récit (même si on pige pas trop pourquoi y a 2 gangs qui se disputent le space des tartes). La famille est un personnage en soit, dont la tête est la mère, mais que la grande fratrie permet de mettre en mouvement. Le dessin est chouette... c'est pas mal... si quand même.
Vivès : Le football (2019 - Delcourt / Shampooing)
Dans la veine des tomes précédents : très décalé, drôle, un peu inégal. Mais très drôle, puisque c'est tout ce qui nous reste de Vivès.
Pomès : Le fils de l'ursari (2019 - Rue de Sèvres)
Je suis ce dessinateur depuis ses débuts... assez impressionné par son trait mais souvent déçu par les récits. Ici, il adapte un roman jeunesse... il a une bonne base. Disons : une base. Le bouquin se tient bien, malheureusement, on a l'impression que la fin est précipitée. C'est dommage, ça laisse un drôle de goût.
Ayroles : En terrasse (2019 - L'association)
Je les avais lu en leur temps sur le site du monde, dans l'autre sens (en vertical sur internet, à l'horizontal en papier)... mon amour pour Ayroles m'a fait acheter le livre (alors que, bon, j'essaye de na pas acheter trop de bouquin, ni trop de tout). C'est du très bon Ayroles.
Rochette et Matz : Extinctions #1 (2019 - Casterman)
Des terroristes, des nihilistes, des pragmatiques, des désespérés... Les protagonistes de ce livre (qui prépare Le transperceneige) évoquent un monde qui court à sa perte... plutôt : que l'Homme pousse à sa perte. Les clans se jaugent (c'est très bavard)... L'enclenchement de la catastrophe manque un peu de développement dramatique quand même... c'est peut être voulu, comme un fait banal qui arriverait, comme un autre.
C'est un livre très noir... qui résonne entièrement avec ma vision de tout ce bordel de monde. On oubli Le loup, on repense au grand Ailefroide... Très bon album.
Et qui donne envie de relire le formidable album scénarisé par Lob qu'à vu l'homme qu'a vu la bête...
Spirou #4234 (2019 - Dupuis)
Un numéro spécial OuBaPo : allez, je le cherche... A Bordeaux, l'hebdo de Marcinelle n'est dispo qu'à la gare. Dans l'ours, je cherche le nom du rédac chef : y en n'a pas ! Morgan Di Salvia n'a intégré le journal que tout récemment (la semaine dernière d'après le site du journal, mais actuabd l'annonçait déjà fin janvier).
Les exercices un peu compliqués ne montrent pas la complexité de la création comme les OuPus l'ont fait. L'aveuglette perd son sens sans l'étape de description. L'emprunt peut être un peu facile.
J'attendais Lécroart et Ayroles, mais j'ai trouvé Jousselin, qu'est vraiment très bon. J'ai également adoré l'immeuble de Moog et Bernstein... très drôle et très OuBaPien (un strip par étage).
Les séries en cours (4 seulement) sont plutôt pas mal (le Spirou de Bravo en 4 bandes m'a paru très rébarbatif), les gags potables, l'enquête un peu rigolote (de Nicoby), les rubriques assez chouette (une courte incursion dans l'atelier de Trondheim, une magnifique demi-galerie des illustres de Fert...).
La maquette trop légère de Mixhel est un peu oubliée, Spirou tend vers l'époque précédente (de Niffle, toujours là), on attend celle de Di Salvia alors.
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