jeudi 11 avril 2019

Lectures 2019 #8

David : Lipstick #3 (2002 - Glénat / Bulle noire)
Je ne peux pas éviter de faire le lien avec les bouquins de Berthet. Un peu le même univers, la même façon de raconter... le dessin de Berthet est quand même au-dessus, ça va sans dire. Dommage quand même que David ait tant marché dans son ombre. Ce 3ème tome est le dénouement de la série (j'ai lu le début il y a une éternité, mais on n'en a pas besoin pour comprendre cet album), où le puzzle se met en place, et explose. Pas mal en fait.

De Poortere : Le fils d'Hitler (2009 - Glénat / 1000 feuilles)
Des histoires sans paroles, qui montrent la bêtise et la méchanceté humaine. C'est drôle et absurde. Extrêmement.

Veyron : Marivaudevilles de nuit (2012 - Dargaud)
Oulà, j'avais lu le 1er tome (à la ramasse) et laissé complètement passer celui-ci. Alors que je suis fan de Veyron. Sur le même principe que le précédent opus, on suit un couple en ballade mais on raccroche rapidement une autre discussion au gré des croisements. On se promène dans des instants brefs de plusieurs couples... qu'on recroise de-ci de-là... ce qui donne un semblant de consistance à un récit en construction.
C'est toujours plein d'intelligence et de raffinement.

Clarke : Nocturnes (2012 - Lombard / Signé)
Le mystère qui ouvre l'album, et qui promettait, s'éclaircit très vite. On est dans la création, et surtout la dé-création. La fin est un peu décevante, bon : le début aussi... c'est dommage, il est extra Clarke. Il gère le dessin et la narration comme un chef, mais le propos, le thème, la redondance des réactions des "victimes" m'ont écarté de ma lecture.

Sala d'après Cook : Cauchemar dans la rue (2013 - Casterman / Noir)
Je ne suis pas très polar du tout. Et là encore moins. Le polar bascule à la moitié du livre où la compagne du beau ténébreux se fait exploser à sa place : il vit alors avec son fantôme. Et donc c'est triste. Et c'est triste ah lala.
Coté graphisme, c'est assez beau, mais ce sera encore mieux avec Le joueur d'échecs !

Ptiluc : Jeux sans frontières (2014 - Paquet)
Un peu drôle, mais tellement noir et triste !

Hussenot : Les étoiles du temps (2017 - Gallimard)
Un cours sur le temps qui passe ! Enfin : un exposé de ce qu'est le temps pour l'auteur, avec de vagues dessins incompréhensibles. Dommage.

Constant : La dame de fer (2017 - Futuropolis)
3 amis, ex-punk, se retrouvent. Rien de bien nouveau, de bien formidable. Ça se lit quand même.

Micol : Bourbon (2018 - Cornélius / Gilbert)
Quelques dessins dans la suite de Whisky, magnifiques... mais sans couleurs, mais pourquoi ??? Cornélius quoi !

Trouillard : Un trésor (2019 - Polystryrène / Façades)
Un petit leporello poétique, un conte rigolo avec les si beaux dessins de Guillaume Trouillard si rare !

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