Igort : 5 est le numéro parfait (2002 - Casterman / Romans)
Quel intérêt cette histoire ! Une pièce jouée par des personnages creux. Graphiquement ça oscille entre du Tomine aseptisé et du très beau Ayroles. Pas pu terminer ce truc.
Matsumoto : Number 5 #1 (2004 - Dargaud / Made in Japan)
L'engouement d'Angoulême est retombé. Alors oui les mises en pages sont formidables, les successions de styles graphiques géniales... mais c'est un peu illisible. Mal traduit sans doute, avec une mise en place mécanique. Les personnages se succèdent nombreux, se nomment pour que le lecteur les identifie... L'univers est bancal, et l'histoire sans intérêt.
Little : Motel art improvement service (2010 - Akileos)
Le dessin n'atteint jamais ses modèles, mais malgré quelques passages à la va comme jte pousse, il se tient. Le ptit truc de l'employé d’hôtel qui repeint les tableau de déco des chambres est très rigolo, mais pas suffisant pour faire de ce livre un chouette livre.
Maurel et Navie : Collaboration horizontale (2017 - Delcourt / Mirage)
Mouais. Fallait-il vraiment sauver cette collaboration. A aucun moment on peut comprendre ce qui se passe dans la tête de cette femme, comment le sentiment amoureux s'installe. Très très mouais. Et même carrément mouais.
collectif : Quelques pincées de désir (2018 - Tapages nocturnes / Rose)
Un truc erotique par des femmes dessinatrices... Très cliché, très ado, souvent très limite niveau dessin. Assez peu d'intérêt.
Denis : La terreur des hauteurs (2018 - Futuropolis)
Finalement je m'y suis mis, malgré la grande déception provoquée à la lecture de Zone blanche. Tout autant nombriliste et autocentré, j'y ai pris beaucoup plus de plaisir. Marrant de voir cette phobie... Et les jeux de mots à la Jean-C Denis... ça me rappelle à quel point j'ai aimé Luc Leroi.
Aymond et Christin : Est-Ouest (2018 - Dupuis / Aire libre)
Ce bouquin raconte l'histoire de Christin : sa jeunesse avec Mézières, sa rencontre avec Giraud, et Pilote, et tout le reste. Passionnant. Le dessin d'Aymond est très chouette, même s'il aurait gagné à s'écarter de sa doc photographique. Et à affiner le trait parfois. La trame chronologique est un peu n'importe quoi... mais bon : c'est intéressant (même si ce n'est pas une qualité que je cherche dans une lecture).
Monde : Poussière #1 (2018 - Delcourt)
J'ai découvert cet auteur avec des bouquins plutôt humoristiques. J'ai adoré tout ce que j'ai lu, me demandant d'où sortait ce bonhomme, si talentueux. J'ai hésité à acheter ce début de série à sa sortie, j'aurais du y aller franco.
Le cadre est planté : on est dans un univers étrange... qu'on va découvrir peu à peu, et jamais lourdement (on découvre un peu au gré des conversations, on profite d'une discussion d'un adulte avec un enfant pour comprendre des choses avec lui). Et au final, il reste quand même des tas de choses inconnues pour le lecteur, et on se laisse prendre au jeu... C'est quoi cet univers ? Comment fonctionne cette société ? Qui sont ces gens ? Et ces trucs mystérieux ? Et pourquoi ?
La qualité première de cet ouvrage, outre le dessin (très beau) et le récit (vache bien construit), c'est les dialogues et le tissage des relations entre les gens, riches et en devenir. Ça a un peu un goût de Lastman, et alors ?
Hermann : Jeremiah #36 (2018 - Dupuis)
J'y ferais un peu le même reproche que j'ai fait il y a une dizaine d'année quand j'avais tenté de m'y remettre : c'est la même histoire que les numéros parus 10 ans auparavant.
Graphiquement, ce n'est pas aussi maladroit que Retour au Congo, mais c'est quand même assez peu agréable à lire. Non : faut se replonger dans les premiers épisodes d'il y a 40 ans !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire