Springer : Les funérailles de Luce (2008 - Vents d'ouest / intégra)
J'avais acheté son premier bouquin, et puis je n'ai plus lu de BD de ce genre (l'aventure à gros muscles chez Delcourt / Soleil). Je redécouvre seulement que Benoit Springer est beaucoup autre chose qu'un auteur d'héroïc fantasy. Ce bouquin est parfait à tout point de vue (sensible, émouvant, un brin mystérieux, et très beau).
Bachelier et Melchior-Durand : Gatsby (2013 - Gallimard / Fétiche)
Mouais. Pas convaincu par le dispositif mis en place pour construire le récit... ces flash-back en fin d'histoire sentent un peu trop l'artifice scénaristique. Le dessin est parfois un peu "en gros". C'est dommage, il y avait un certain style et des couleurs jolies (je n'irais pas jusqu'à qualifier tout cela de très original).
Sapin et Trondheim : Kräkaendraggon (2014 - Gallimard)
Trondheim tombe dans ses travers de geek gamer, et en oublie de raconter une histoire. Sapin, bon, hein...
Cestac : Harry Mickson & co (2016 - Dargaud)
On retrouve des trucs inédits, agrémentés de commentaires de l'auteure... c'est sympa. Même si je n'ai pas lu les longs récits... Je suis totalement passé à coté de Cestac ! Et je ne suis pas le seul : même à Bdx, aucune bibli ne dispose de La véritable histoire de Futuro...
Kerascoët et Vehlmann : Satanie (2016 - Soleil / Métamorphose)
Je ne suis pas fan du dessin du duo. Là encore moins. Et les mises en pages parfois illisibles, et les grandes pages largement de trop. On ne croit guère à cet univers souterrain... à cette aventure hypra dangereuse mais où un vieux curé et une jeune pucelle résistent à tout, ou presque. On voit parfois poindre un truc qu'aurait pu devenir chouette (une autre dimension), mais non.
Sterte : In-Humus (2018 - La cerise)
Un joli dessin, peu de bulles, les rares : incompréhensibles... C'est de la poésie dirait-on.
Falzon et Cadène : Alt-life (2018 - Lombard)
J'évitais bêtement Cadène jusqu'à présent justement pour ce qu'on trouve dans ce livre la. Quand le sexe devient la préoccupation majeure de l'existence. Le récit n'avance guère autour de cette idée... les personnages tentent des trucs, encore et encore.
Et puis je n'ai pas compris comment cette expérience scientifique se déroule, se situe dans le monde de ce futur...
Et puis le dessin réaliste est un peu bancal, les couleurs criardes... J'ai laissé glisser les dernière pages.
Servais : Le chalet bleu (2018 - Dupuis / Aire libre)
Des années que je n'ai rien lu de Servais. Des dizaines d'années. Et pourtant, c'est un auteur cher à mon cœur. Enfin... Ses demoiselles dénudées dans tintin ont émoustillé mes toutes jeunes années...
Alors bon. Ce bouquin est fait d'ellipses énormes et laisse un goût de "pas le temps". Le récit aurait mérité 4 fois plus de pages, et n'aurait sans doute pas eu besoin de s'étaler sur autant de générations. Temps pis !
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