mercredi 16 janvier 2019

Dernière ligne droite avant le crash

On est d'accord : le grand prix d'Angoulême ne peut pas récompenser le meilleur. Il n'existe pas de meilleur. Les prix artistiques sont des aberrations. Et d'ailleurs, dans le monde du travail, il n'existe pas de prix. Pas de meilleur radiologue, pas de meilleur psy, pas de meilleur secrétaire...
Comment, collectivement, peut-on admettre qu'une année particulière un auteur mérite d'être récompensé ?? C'est un jeu de l'esprit.
Même moi, personnellement tout seul, quand il a s'agit d'établir une liste de mes 50 BD favorites, je n'ai réussit que péniblement à sortir une liste de 100 titres... Mon auteur favori ? Il y en a 50 minimum !

Un petit festival récompense un auteur ami qui les soutient, un auteur prestigieux qui fera connaitre leur évènement... mais Angoulême ?

J'y avais pas pensé, et surtout j'y étais réfractaire : faire de ce vote l'occasion de mettre une femme en avant. Un acte politique fort.
J'aime pas le manga, je ne connais pas cette auteure... mais les bouquins monomaniaques de Guibert me désespèrent, et j'ai toujours été hermétique à Ware. Alors Takahashi, pourquoi pas... M'en fout : je vote pas.
Ç’aurait été Meurisse, Picault, Cruchaudet, Catel ou Piquet, j'aurais préféré...

J'ai un peu de mal avec la démocratie : j'aimais bien quand les grands prix votaient pour un des leurs... Le problème, c'est qu'ils ont sombré dans le travers attendu : voter pour leur pote. Faire usage de leur pouvoir sans sagesse.
Continuer de limiter les votants aux auteurs... mouais... ça par contre c'est une très mauvaise idée.

Faut arrêter avec ces enfantillages.

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