Obata : Un thé pour Yumiko (2014 - Gallimard / Bayou)
Lors de son voyage sur ses racines, à l'occasion de son retour pour les obsèques de son père, Yumiko se bat avec ses démons glacés issus du théâtre Nô. Dans ce monde japonais figé, et cette narration descriptive et sans ellipse... Yumiko change pourtant...
On n'est pas dans du manga, par instant j'ai reconnu du Nao de Brown... (ce serait ça le style british ?). Le livre est une petite douceur, mais sans surprise.
B-gnet : Santiago (2016 - Vraoum)
Je m'attendais à plus de références BD, et à être déçu de ma lecture. Tout le contraire. Très drôle, très bien fichu.
Munoz : Le dessein (2017 - Glénat)
Je l'avais lu, mais ce répertoire que je tiens ici a des failles : je n'en avais gardé aucune trace.
Le dessin est un peu trop simple, surtout quand on sait ce dont le dessinateur est capable (lors du concours qui a lieu dans le livre). Mais c'est drôle, et puis ça parle de la création, et de l'initiation à l'Art.
Harambat : Hermiston (2018 - Futuopolis)
Adapté du roman inachevé de Stevenson, le ton très "littéraire", très écrit, installe une distance dommageable. Le petit cercle de personnages parvient à donner une vie particulière. Malgré des coups de mou (la relation père / fils, le procès) le drame tient le livre. La fin, très romanesque, emporte le récit.
Vivès : Petit Paul (2018 - Glénat / Porn' pop)
Bon, finalement, rien de bien particulièrement choquant dans ce livre évidemment parodique. C'est malheureusement pas follement drôle... Après ses BD cul et son chemisier, Vivès baisse... Le 11ème Lastman est donc attendu avec impatience.
Cruchaudet : La croisade des innocents (2018 - Soleil / Noctambule)
Très prenante description du périple d'une bande d'enfants à travers la France moyenâgeuse. Le dessin (trait, mise en scène) est parfait, comme d'hab... et le cheminement terrible de cette troupe perdue, en quête ou en fuite, résonne dans notre Humanité.
Luz : indélébiles (2018 - Futuropolis)
Comment on fait un journal, ce journal, comment on fait un dessinateur, un Homme, son deuil. A la suite de Catharsis, ce livre apaisé raconte... et se termine de la plus triste fin qu'il soit : l'absence si présente. Le livre à lire à tout prix.
C'est en lisant le bouquin de Luz que j'ai réalisé que, le 30 octobre dernier, j'ai com-plè-te-ment oublié de de parler du centenaire de Jacques Faizant !!
RépondreSupprimerBon, tant pis allez...