mercredi 17 octobre 2018

T'es aux quais ?

Y a un truc qui fait que Quai des bulles est un festival de BD différent des autres : c'est que c'est à St Malo, qu'y a la mer, les crêpes, les remparts ! La BD est là à chaque fois simplement comme une occasion. Bon en plus, St Malo c'est toutes mes petites vacances chez mes grands-parents, et c'est aussi un week-end avec Totoche & Mme Totoche.

De Bordeaux, on bombe pour arriver au conte à bulles de Tanquerelle... mais pas de peau : l'entrée était réservée aux classes ! Pour une fois, le festoche tombe hors vacances scolaire. L'aurait suffit de le dire dans le programme ? non ? Bon. Y a des expos, alors on visite... BD cul, mouais : des panneaux représentant les dessins bonus des albums des requins marteaux... déjà vu, peu d'intérêt. Les expos d'Oubrerie, Maffre et de Nesme sont plutôt bien mises en scène. Peut être un chouia trop cheap.

Et puis c'est tellement drôle de slalomer entre les vieilles surveillantes qui racontent rien mais très fort. Allez : y a Laurel ! On s'en fout mais quand même, c'est un cas éditorial avec son fameux 3 millions de % de son financement participatif. Mais quand une horde de mômes débarquent pire que des puces dans l'amphi, ne me reste plus qu'à trisser.
Je bave devant le bouquin de Schwartz chez Black & White. Mais t'as vu le prix ? T'as vu la taille de l'étagère pour le ranger ?
Je ne sais pas comment j'ai fait : raté la rencontre avec Lepage ! Et bon, la rencontre avec Solé (mais avec babelio) ou celle avec Cizo (mais avec Felder).
Ce soir, les crabes et les huitres n'ont pas fait long feu.

Samedi, on a juste trainé dans les allées, discuté (des plombes) avec Tonnerre de bulles ou Mosquito, regardé des dessinateurs dessiner, papoté avec des connaissances de-ci de-là. Cailleaux et de Fombelle ont fait un beau duo. A midi, on mange avec Schwartz, pour lui casser son rythme de dédicace de malade.
Gros vent : je discute avec M. et Mme B. (lui est invité mais n'a aucune intervention de quelque sorte) quand tout à coup arrivent Capu & Libon : je n'existais alors plus. Gentille absence de politesse mainte fois ressentie dans ce genre d'entre-soi d'où je ne suis pas.
L'expo Spirou vaut pas un brol.
J'aime bien les dessins de Daphnée Collignon, un peu moins ses histoires. Le conférencier sort des analogies de derrière les fagots, est surpris que ça ne soit pas évident aux yeux de l'auteure... Est surpris aussi que ses héros soit des femmes... Pourquoi ? Mais as-t-il jamais demandé à un dessinateur pourquoi ne dessinent-ils que des hommes ? Elle s'en est quand même bien sortie.

Après une crêpe : concert dessiné avec Oubrerie, au dessin et aussi à la guitare ! C'est du jazz, alors les musiciens jouent pour eux. La chanteuse joue du sourire beaucoup trop fort, et beaucoup trop faux. Mais c'est bien sympa.
C'est marrant : à Bordeaux, les auteurs viennent toujours voir les spectacles dessinés de leurs potes. Mais quand on donne le choix à un dessinateur entre une activité culturelle ou boire un verre, le dessinateur finit la bouteille (le dessinateur a une vie de merde).

Dimanche : on sait que c'est la fin. En plus Totoche n'est pas du matin, on s'est dit au revoir hier soir. Peu de monde dans les allées... Les crocs en jambes sont peu en jambe, Wandrille me fait l'argument du bouquin de B-gnet... y a des clins d'oeil aux bd de western ? Allez msieur : une dédicace please. Catherine Meurisse fait un dessin pour Capucine, dont le Libon dédicace à coté ses cavaliers... personne d'autre... J'enquille pour un beau dessin sur la BD de l'année.
Pour cause de repas rennais, on squizze à regret la rencontre avec Bravo !
Je repars avec des kouign aman plein la besace ! Et ça : c'est le bonheur (et du beurre).

Quelques images en plus...

Une case de Clément Oubrerie :

des essais de couv pour Stern :

un bout d'expo Spirou :

des dessins de Daphné Collignon :


des bouts du concert dessiné :



les dédicaces du week-end :

1 commentaire:

  1. La rencontre avec Daphné Collignon, la présentation à rallonge, les interprétations à coté de la plaque et les questions lourdes du présentateur, mais la belle présence de l'auteur, et les gentils recadrages de sa fille qui foutait à peine le bordel dans le bas de l'amphi

    https://www.youtube.com/watch?v=0gGhlATz1MI&feature=youtu.be

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