Mandryka : Y'a plus de limites ! (1996 - L'Echo/Albin)
J'ai jamais été fan du concombre, mais en feuilletant ce bouquin, je me suis dis que ça pourrait être chouette de voir Mandryka sortir de ses sentier battus. Mais non. Y a des longueurs, un manque de cohérence, pas d'esprit... heureusement : ça se lit vite.
Hugot : Pépé malin #5 (2009 - Fluide)
Assez peu de surprise... C'est sans queue (presque) ni tête... Tout n'est que prétexte à pas grand chose.
Oriol et Zidrou : Natures mortes (2017 - Dargaud)
Alors oui : le dessin est hyper beau. Mais comme avec leurs 2 précédents ouvrages, ça ne fait pas tout. Les dialogues trop écrits m'ont séché d'emblée. C'est con.
Le principe du peintre qui capte ce qu'il peint reste une super idée.
Despujol : Le dixième peuple #4 (2018 - Paquet / Chimère)
J'ai acheté ce bouquin par souscription pour soutenir Emmanuel, dont je suivais le travail de loin en loin, en visitant l'atelier qu'il partageait avec Alain Ayroles et Lucas Varela, tout à coté de ceux de Bertail, Bourhis, Durbiano, Deville, & Nury. Emmanuel est passionné, bosseur, et vachement sympa.
Le bouquin est beau, avec un dos toilé, un cahier graphique très pédagogique, et de très beaux hommages (qu'on verra sûrement un jour sur ce blog) rendus par ses amis auteurs à sa série qui se clos ici.
Witko et Nena : Les concontes (2018 - Fluide)
C'était un peu casse-gueule : le genre a été épuisé depuis que la BD d'humour existe. De Mad à Pilote, tout a été fait. Le dessin très sympa de Witko (même si je le préférais, plus en volume, dans Space serenade) et les percées vers l'actu de notre monde n'amène pas assez de nouveauté au genre.
Et je crois aussi que, finalement, ce type d'histoire se goute mieux dans son format d'origine : en magazine.
Perriot : Negalyod (2018 - Casterman)
Vache, la claque ! Un pavé SF de 200 pages... Il ne nous avait pas habitué à ça. Pourrais pas en parler très justement... j'adore tellement le bonhomme.
Vivès : Le chemisier (2018 - Casterman)
Oula : grosse déception ! Le truc du chemisier maléfique qu'on tâche, déchire... aurait pu être drôle, mais dans ce contexte ultra glauque : aucune envie de rigoler, et bien content de lâcher le bouquin. Une horreur.
Vivès vient de sortir une extension de sa 1ere BD-cul chez Glénat... Elle n'était ni drôle, ni décalée, ni excitante...
RépondreSupprimerSon Petit Paul fait scandale alors que Les melons étaient passés étrangement inaperçus.
Je ne sais pas quoi faire de ce Chemisier, ou Vivès étale ses fantasmes en les déguisant en ceux d'une femme. Ce bouquin est une absurdité totale, glauque donc, mais sous un enrobage graphique plutôt chouette... ou plutôt : qui rappelle les chouettes trucs que faisait Vivès jadis.
Un ptit Lastman pour se vider la tête ?