Lectures de 2018 #16

Pichard et Lob : Ulysse #1 et 2 (1974/1975 - Dargaud / Phenix)
Finalement, Lob adapte un peu trop fidèlement le récit d'Homère. Et Pichard n'en décale que le monde des dieux, saturé de technologie. Bon... un peu décevant...

Bernet : Andrax #1 (1990 - Peplum)
Un scénario un peu à la papa, et le dessin de Bernet un peu gros bras... 1er degré... rigolo mais pas indispensable.

Dupré et Astier : Kaamelott #5 (2010 - Casterman)
Désœuvré, avec une sérieuse envie de me fendre la pêche : je pioche ce bouquin à la bibli. Fan de la série télé, j'ai échauffé mes zygomatiques pour rien. Bavard, pénible, lourd, pas super bien dessiné...

Guedin : Confessions d'un puceau (2016 -Aaarg ! /Casbah)
Il semble que l'auteur raconte ses premières aventures sexuelles, ou de couple. Mais qu'un livre raconte la vérité ou pas : on s'en fout. Un livre est ce qu'il raconte, et comment c'est fait.
C'est fait sans pincette (l'intimité au grand jour) et sans honte. Un peu gênant, un peu drôle, le dessin manque un peu de vérité.

Young : I hate Image (2017 - Urban comics)
Ça a failli être sympa. Mais quand on a compris que rien ne résiste à la hache de la ptite peste, on peut fermer le bouquin. C'est un truc gratuit paru pour le Free comic book day France... j'ai pas supplié pour que mon libraire me le file...

Luz : Puppy (2017 - Glénat / 1000 feuilles)
Une promenade dans un cimetière avec un chienchien zombie ? Mouais.
Les dernières pages montrent Luz visitant un cimetière d'animaux, montrent la détresse des hommes qui confient leur amour désespéré à des boules de poils... Elles sauveraient presque le livre (heureusement que je ne l'ai pas acheté).

Rouge et Garcia : Rio #1 à 3 (2016/2018 - Glénat)
Une guerre des gangs dans les favelas, de la corruption politique, des détournements de subventions, des exactions policières, des malédictions... Y a de l'action : c'est sûr ! Mais voir tomber le fil à cause de la naïveté répétée des bandits, c'est un peu dommage.

M. le chien : Poussin bleu #1 (2018 - Fluide)
A la lecture dans Fluide, ce truc m'avait paru assez sympa, bien décalé, plutôt drôle... rien de ce que j'ai retrouvé à la lecture du bouquin ! Les pavés descriptifs alourdissent la lecture, les multiples récits édulcorent le Récit...
Va falloir que je mise mieux mon fric à l'avenir (avec cette putain de rentrée vatche riche !).

Ravard et Rabaté : Didier, la 5ème roue du tracteur (2018 - Futuropolis)
Même si le dessin de Ravard penche vers ce que j'aime, aucune de ses BD ne m'avait jusqu'à présent séduit. Et le génial Rabaté avait un peu dégringolé de mon podium depuis Crève saucisse et autres collaborations juste "sympa". Le bouquin du jour me réconcilie avec lui. Presque au niveau de La Marie en plastique (presque, et puis toutes façons, y a pas le talent graphique de Prudhomme... mais qu'est-ce qu'il devient ?). L’œil de Rabaté se rapproche des gens, avec une empathie absente dans Vive la marée.
C'est drôle, c'est humain, c'est beau.