Nine : Fantagas (1995 - Delcourt)
C'est très beau ! Très très beau mais illisible. Une autre culture ? une mauvaise traduction ? une mauvaise narration ? Je me suis fait violence pour terminer ce beau livre (avec un dos toilé).
Guerse et Pichelin : Les losers sont des perdants (2002 - Fluide)
Débarquant de Ferraille, 4 piliers de bar écument les pages de Fluide glacial. Pas facile d'être drôle avec des losers... tout a déjà été fait. Et même quand c'est Goscinny... c'est pas drôle. Donc là : c'est pas très drôle.
Toffolo : Le roi blanc (2005 - Casterman / écritures)
Un dessinateur se dessine raconter une histoire : la redondance, la perte de point de vue rend le principe un peu vain. Il y a tellement d'histoires dans ce petit bouquin qu'on en perd en cours de route... qui se perdent tant elle ne sont pas connectées. C'est dommage : le dessin est très beau, et bien mis en scène.
Ayroles et Baraou : Les plumes #2 (2012 - Dargaud)
J'avais détesté le premier tome, et ai profité de sa présence en bibli pour l'emprunter. L'univers dépeint froidement est triste et déprimant. Ayroles a fait mille fois mieux avec son affaire de caractères.
Barral et Benacquista : Le guide mondial des records (2017 - Dargaud)
Il y a plusieurs choses qui ne tiennent pas debout. Cette organisation du GMR immense devrait tourner avec les seuls personnages présentés. La série d'assassinats commis par un pauvre gars, dont la vengeance est un peu exagérée... On a droit a quelques petites leçons de philosophie sur la nécessité de notre 1/4 d'heure de gloire warholien, sur les bienfaits de l'échec, et la stupidité de la réussite. Barral fait un boulot propre et net... mais cette BD ne restera pas dans le guide mondial de la réussite.
Rochette : Ailefroide (2018 - Casterman)
J'adore Rochette, mais je ne voulais pas lire ce bouquin. J'ai horreur de ces "sports" de l'extrême. Et puis à force de recommandations... Bien sûr on y lit beaucoup d'orgueil. Et d'insouciance, de collectionnite, de compétition... La force de la jeunesse ! Je hais les jeunes.
Mais on sens la chaleur de l'auteur dans les images qu'il dessine. On sent son souffle, et ça réchauffe un peu. Il est tout de même étonnant d'avoir choisi un format de bouquin si petit alors qu'il est question d'espaces si grands...
Boulet : Notes #11 (2018 - Delcourt / Shampooing)
J'ai acheté les premiers tomes. J'aimais la façon dont il imageait ses propos. Alors là : ça tourne un peu en rond, c'est parfois assez poussif... Comme souvent, la dernière histoire (hors "blog") est assez chouette. Y a pas à dire : Boulet sait dessiner.
Ayroles : Jean-Pierre Léaud (2018 - Alain Beaulet / Petit carnet)
Réédition du petit bouquin consacré à Jean-Pierre Léaud, et au au spectateur de l'acteur. Les illustrations relatives à Léaud mêlent adroitement un film de Truffaut avec et sans son acteur fétiche. C'est toujours vachement bien Ayroles !!
Emprunté à la bibli, me suis interrogé sur la santé mentale de l'éditeur d'Ailefroide qui a dit : "un bouquin sur la montagne ? Faisons un objet minuscule !".
RépondreSupprimerIl était aujourdhui chez Krazy Kat en grand format !!! Bam : acheté, dans la poche !
Une fois le plastique enlevé, je me suis dit "mais pourquoi ont-ils enlevé toutes les couleurs ?" et la santé mentale de l'éditeur m'a à nouveau posé question.
Surtout que le prix, outch, ça fait très très mal.
Une fois de plus, pour ces gros nazes d'éditeurs / commerciaux / esthètes de cochon : Luxe = N & B !! N'importe quoi !! C'est très très méprisant pour le boulot des coloristes.
Suis-je vraiment de ce monde ?