Erre et Fabcaro : Z comme Don Diego (2012 - Dargaud)
Un parfum de débilité, une sacré dose de dérision... le génie de Fabcaro mis en image par le dessin tout rond et clair d'Erre : un bon moment de poilade.
Cho : Petite voleuse (2014 - Delcourt / Outsider)
Un petit bouquin tout en finesse, en sensibilité... où (enfin) le lecteur est considéré. Pas fana du style, encore moins de la mise en couleur... mais cette lecture m'a ravi.
Erre : Guide sublime (2015 - Dargaud)
Des situations/expressions/gags peut-être un peu répétitifs ? Mais quand même une autre bonne tranche de poilade.
Hennebaut : Les désaxés (2015 - Aaarg ! / Casbah)
Il y a bien un petit coté "Torpedo" dans ce bouquin (chez Aaarg, on est toujours un peu trash), pis un ptit coté cauchemardesque à la Foerster... Manque quand même un je ne sais quoi d'un peu pas assez.
Brandoli et Queirolo : Corti e crudi (2016 - Comicout / Super novel)
Je suis tombé en amour avec Rebecca : la merveille de ma bibliothèque. Avec ce bouquin acheté sur internet (mais jamais je fais ça de ma vie !), mon amour du trait de Brandoli s'en retrouve renforcé. J'aimerai lire l'italien pour comprendre Queirolo... mais il se dit qu'une suite se profile... et sera forcément traduite.
Meyer et Dorison : Undertaker #3 (2017 - Dargaud)
Oui oui : le trait de Meyer est délicieux... même si parfois, narrativement, les cases sont un peu mal construites (le type qui, assommé, retombe du coté d'où est porté le coup !). Coté scénario : c'est nul. Les grosses ficelles pendent de partout. Et pour donner un peu de rythme, des artifices sont mis en place (pourquoi un garde devant la grange du doc, si ce n'est pour freiner l'arrivée du héros ?). Les dialogues ? Mon dieu, n'en parlons pas.
Un beau gâchis.
Aurita et Peeters : Comme un chef (2018 - Casterman / écritures)
Peeters raconte sa jeunesse, en particulier sa passion et ses premiers pas dans la cuisine, à travers le dessin d'Aurita. L'épilogue raconte, du point de vue de la dessinatrice, le début de l'aventure de ce bouquin. Le chemin de Peeters est étonnant, et curieusement, cette passion ne transparait pas vraiment dans son œuvre (à part le gros bide, peut-être, de Battista).
Rossi et Bindi : Le cœur des Amazones (2018 - Casterman)
Bon... J'ai un amour particulier de l’œuvre de Rossi. C'est très beau, évidemment. Il y a de très bonnes trouvailles graphiques, narratives, bien sûr. Mais je n'ai pas été bousculé par le côté écrit (l'histoire, le récit, les dialogues). On s'est perdu dans la guerre de Troie : on aurait mieux fait de rester caché dans la forêt.
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