Schrauwen : Mon fiston (2006 - L'an 2)
Un style, une mise en page, un traitement des couleurs : tout ça à l'air très vieillot. L'humour est très flamand... On est dans un genre de rêve tranquillement dramatique. Au final : un petit conte très étrange et beau.
Pastor : Ice cream (2006 - L'an 2)
Étonnant graphisme dans ce bouquin. J'ai toujours feuilleté ceux de Pastor, mais aucun ne m'avait attiré comme celui-ci. Très cinématographique (de grandes cases silencieuses qui se succèdent plan à plan) la mise en scène donne un cachet très polar à ce bouquin assez mystérieux (mais c'est quoi ce piaf !).
Picault : Papa (2006 - L'asso / Côtelette)
Trop souvent assimilé à ses Moi je, je suis passé longtemps (plus de 10 ans donc) à côté de ce livre. Terrible, triste, nostalgique, vivant : Aude Picault est l'auteure majeure d'aujourdhui.
Mandel : Princesse aime princesse (2008 - Gallimard / Bayou)
J'ai adoré les bandes jeunesses de Mandel, et bien moins la suite, où elle prenait moins de distance avec son récit. Où la présence d'une lesbienne était chargée d'autre chose que ce dont le récit avait besoin. Ici, c'est une histoire d'amour toute bête, et c'est deux filles. Et c'est extra. Mention spéciale pour le gang des scientifiques. Et pour le lac caché, réceptif aux plaisirs.
Moynot : L'envahissant cadavre (2009 - Casterman)
Pas pu finir... mais presque. Pourtant, y avait du second degré, un peu d'humour... mais ce genre d'histoire m'ennuie.
Campi et Zabus : Les petites gens (2012 - Lombard)
La ville est une rue où se croisent tous les personnages de l'histoire, autour du vieux libraire. Plusieurs histoires denses, assez éludées compte tenu de l'espace disponible. Des histoires dures, tristes... qui basculent en toute fin d'album. J'ai pas cru à celle du fonctionnaire des objets trouvés... c'est dommage, y avait de l'idée. Le style de Campi m'a drôlement fait pensé à çui de Moynot !
Zanzim : L'île aux femmes (2017 - Glénat / 1000 feuilles)
Emprunté sans grande conviction, j'ai été très emballé par cette petite histoire, ce personnage hyper classe et séducteur, naufragé sur une île sans miroir, entouré d'amazone qui veulent le bouffer tout cru. Le twist final est bizarre, mais bon : chouette BD.
Plessix et Le Gall : Là où vont les fourmis (2016 - Casterman)
Le dessin est chou bien sûr... mais l'histoire tellement attendue, le coté "conte" déjà utilisé maintes fois, et mille fois mieux ailleurs. Je n'étais pas fan du vent... je regrette bien Julien Boisvert. Quand à Théodore Poussin : n'en parlons pas.
Monin et Zidrou : L'adoption (2016 & 2017 - Bamboo / Grand angle)
Le dessin n'est pas si intéressant que les couvertures pouvaient laisser penser. Les dialogues sont très écrits... certaines scènes sonnent faux... Zidrou déroule quelques principes, mais surtout, laisse beaucoup de liberté au lecteur.
Lumineau : Les escalopes (2018 - Les requins / BD Cul)
C'est le principe de la collec : du cul ! La scène d'introduction (hum) est un peu longue. Mais le délire de l'escalope aphrodisiaque est assez drôle, qui se prolonge avec une dérivation végane... Bon, on est loin des magnifiques 2 premiers opus, mais ce numéro me réconcilie avec la chose... en attendant La décharge de Vivès.
Bacci et Vivès : Soir de match (2018 - Casterman)
Petite intrusion dans l'univers de Last man, en particulier dans le passé d'Aldana en dehors de toute magie... Une plongée dans le monde du sport, du fric et de la drogue... à peine futuriste. Parfait. Je dois être un fan.
Juste : le format est trop petit (je pense qu'il avait été prévu pour les mêmes dimensions que la série mère).
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