Ce numéro contient un guide de Strasbourg, comme ceux créés à l'occasion du Spirou tour des 75 ans du journal. La couv horrible est signée Blutch, en hommage à La grosse tête. On y trouve un seul clin d’œil, signé Blutch quand même :
Le dessin de Berco dans En direct de la redak est toujours sympa, comme celui de Neidhardt pour la rubrique historique de Dayez.
Mais s'il est un clin d’œil notable dans ce numéro, c'est celui de Jousselin à Nob dans un épisode savoureux de Imbattable (je trouvais que le principe était épuisé après le 1er épisode : ici j'ai été ébahi).
Les bandeaux-titres des couv de chaque numéro de l'année sont agrémentés d'un dessin mettant en scène Gaston (c'est son année), par un auteur ayant une actue particulière dans le numéro. Ici, c'est Collin qui se frotte à l'hommage superflu aux Tuniques bleues. Spirou aime ce genre de retour sur son passé (et sur investissement) en faisant revivre des personnages d'auteurs morts (Choc), des séries parallèles (Zorglub), et en lançant des séries d'hommages (Tuniques bleues, Gaston, Marsupilami) dont les albums se vendront comme des bouchées de pain.
Sti, grand animateur du journal, ne se trompe pas en mobilisant Imbattable. Julien Solé fait par contre un Gaston très moyen.
Chaque semaine, Libon et Salma me font rire avec leur libraire... sauf cette semaine (rien compris au strip). Ils font des hommages, mais c'est la nature du strip de parler BD.
Sti essaye d'utiliser correctement ses emprunts pour animer sa page 12bis, et ici c'est assez réussi :
Les aventures d'un journal parlent des auteurs & séries des Spirou passés. Dayez se penche sur Kamagurka, mais Neidhardt a pas bien entendu :
JuCDM cligne l'univers de Franquin (et ses immanquables clins au Marsu et au Flagada), et n'hésite pas a y placer une référence à son héros :
Les pages de L'année Gaston ont remplacées celles de La galerie des illustres (qu'on retrouve de manière éparse en 2017, avec Gatignol qui rend hommage aux Tuniques bleues, Clérisse à Gaston et Erre, excellent, à ses lectures d'enfant de l'hebdo). J'ai été globalement déçu de ces ré-interprétations, en particulier celles de ceux dont j'attendais plus (Neidhardt, Obion, Dab's, Erre, Alfred, Nix, Nicoby, Fabcaro...). Il y en a de très mauvaises, et d'assez chouettes : celles de Saive (étonnamment), Lécroart, Tarrin, Sacré...
Les séries hommages sont fatigantes. Je les trouve mauvaises, pas inspirées, mal fagotées... Les tuniques bleues (série super moyenne) et le marsu (que j'honnis)
Depuis le premier n° de l'année (le #4108), le bandeau-titre est accompagné d'un dessin de Gaston mis en situation : dans le 4108 spécial Buck Dany, c'est Libon qui dessine Gaston dans les airs, dans le suivant, c'est le tout nouveau Bec qui s'en empare. A chaque actue éditoriale (une nouvelle série, un numéro spécial, une participation à la série hommage à Lambil) son interprétation. Erre s'y colle 3 fois avec son western rigolo. Mais bêtement, plusieurs numéro font l'impasse : le 4115 pour la bonne cause (un spécial Gaston), le 4117 (la désespérante reprise de Zorglub), le 4120 (spécial Schtroumpf), le 4122 (Imbattable), le 4124 (retour de Ralph Azam), le 4127 (spécial Jousselin), le 4130 (retour de Magic 7), le 4132 (spécial été), le 4134 (tour de France !), le 4138 (spécial Gaston, donc ça va), et des 4149 à 4152 (dans ce spécial bouffe, Burniat évoque tout de même Gaston). Dans celui de la semaine, c'est Collin qui, rendant hommage aux Tuniques bleues, dessine Gaston en militaire (grosse méprise) :
Les cartes blanches sont destinées à de jeunes auteurs, et ce n'est pas la première fois que Trondheim squatte cette rubrique (dans le #3945 en 2013, dans les 3968 et 3991 en 2014, le 4005 en 2015, le 4100 en 2016 et déjà cette année dans le 4118) ! Il lui faut tout !
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