Je ne m'attendais pas à ce que soit si bien. Spiessert se débrouille pas mal sans Bourhis. Le bouquin se lit hyper vite parce que l'éditeur n'a pas jugé bon de réduire le grande images. C'est très dommageable.
Cloutier : Gilles la jungle (2014 - La pastèque)
Un truc assez étonnant, dans l'esprit du Zaï de Fabcaro, ou de West Terne de Galvin. Les dessins sont des pastiches de BD d'aventure classique, à la Hogarth, mais avec plein de traits. Le traitement des cases est assez chouette (sauf le début de la 2è aventure, un peu torché). L'humour est dans les dialogues, les décalages par rapports aux situations et au genre, agrémenté ça et là de jeux de mots assez rigolos. A la longue, malgré tout, ces décalages perdent de leurs impacts (quand tout est décalé, le décalage est la norme, et il n'y a plus de décalage). Mais ça se tient, ne boudons pas notre plaisir.
Maester... et boules de gomme (2015 - Glénat)
J'ai craqué : il était en solde à Quai des bulles. C'était pourtant (finalement) pas si indispensable. Les récits bonus ne sont pas si excellents (à part un ou deux peut être). Mettre les couvertures de Fluide en fin d'ouvrage était un bonne idée. Bon.
Euxin : L'enquête (2015 - L'association)
Sous couvert de pseudonyme, Killoffer se lance dans un hommage appuyé à Major fatal. C'est beau, mais parfaitement illisible. Mais c'est très beau.
Ça faisait des années que je n'avais rien lu de Prado, un auteur que j'ai découvert lors de mes permanences à la bibliothèque, du temps où j'étais objecteur de conscience. Son trait s'est un peu épaissi, les perspectives sont moins acrobatiques, les couleurs sont toujours aussi belles. Faudra que je replonge dans mes étagères, relire Stratos ou Chienne de vie... Des chiennes de vies, il en est question ici : on est placé au cœur d'une enquête, à essayer de déterminer qui dézingue des banquiers... La traduction rend un peu mal les dialogues entre les inspecteurs (dont les rapports sont ambigus mais typiques du genre "policier")... mais c'est un chouette livre.
Pinheiro d'après Cendres : La drôle de vie (2016 - Sarbacane)
Le dessin est sans doute joli, mais l'histoire est à coté. On doit croire que la CIA se lance dans de grosses enquêtes, tente de dézinguer des foules hippys sur de vagues suppositions, de misérables histoires. La BD s'écroule devant ce manque de réalisme. Un moment, j'ai cru qu'on allait rigoler face à cette équipe de bras cassés, mais c'est trop. Et surtout le "superpouvoir" du héros est totalement absurde, et très étrangement utilisé. Non.
Liew : Charlie Chan Hock Chye, une vie dessinée (2017 - Urban comics)
On lit une biographie d'un auteur de BD qui n'a pas existé vraiment. C'est raconté sur le mode de l'autobio, avec des pseudos documents d'époque. C'est très étrange de se situer à cette distance de l'oeuvre et de son auteur. Je me suis arrêté assez vite de le lire, parce que ma carte de bibli était bloquée (trop en retard), et je n'ai pas pu le ré-emprunter de suite... mais il me tarde de le retrouver.
Reynes : Portfolio (2017)
J'aime bien ce dessinateur, dont j'ai dejà un recueil d'image auto-édité. Acheté à St Malo, avec un sourire échangé.
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