Ça doit venir de moi, c'est pas possible : j'aime rien en ce moment. Le dessin ne m'a pas emballé, les dialogues sont trop écrits, la narration graphique est parfois incertaine (plein de séquences que je n'ai pas "lu"). Belle grosse déception (tellement enjoué de la lecture de Max Winson et de Tempête au haras).
En l'achetant, je me suis dit que sans aucun doute ce serait le seul de la série (je me refaisais dérouler le film de Infinity 8). Le ressort du superpouvoir, évoqué de-ci de-là chez Trondheim, est le thème de cet album. Ce qu'il se passe, qui est en jeu : ce n'est pas le propos. On est à fond dans le pouvoir. Un truc un peu étrange, un peu tarabiscoté... Si bien qu'on ne peut y croire, et participer activement à l'histoire. Alors : on est au spectacle. Et c'est vrai qu'elle est rigolote l'apparition de l'ET. Que la lâcheté du frère boulet est marrante... Le dessin, comme c'est la mode à présent où il faut fourguer des pages et des pages, est assez peu habité.
Mais voilà de la BD de divertissement sans âme dont classiquement je ne suis pas client.
Clindoeilesquement parlant, cette apparition de Boulet (collaborateur de Trondheim sur Donjon et Infinity 8) est assez marrante :
Et à l'évocation de son coté geek immature
Le superpouvoir qui m'a le plus épaté, c'est la connexion satellitaire du portable de la nana, sous terre, qui capte impec.
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