Duchazeau : Pierre de cristal (2017 - Casterman)
J'ai toutes les BD de cet auteur : j'ai acheté celle du jour sans sourciller. C'est un dessinateur que j'adore.
J'ai aimé la description de cet univers des '70, qu'on retrouve dans Le petit Christian, et dans mes souvenirs. J'ai aimé la description des craintes, des découvertes du gamin... Je me suis vraiment retrouvé dans ce ptit bonhomme fragile et superstitieux. J'ai trouvé malines et pas trop lourdes les images scénaristiques utilisées (l'horloger, les vacances, l'appareil photo)... Et puis j'ai laissé le livre entrouvert au milieu de ma nuit, et ai poursuivi ma lecture au petit matin. Et là, malheureusement, je l'ai perdu : j'ai trouvé les dialogues complètement faux, les réflexions du gamin décalées pour un enfant de cet âge.
Guillaume Trouillard : Aqua viva #2 (2017 - La cerise)
Que dire de vraiment intéressant ? J'ai une passion pour ce que fait ce gars là. Je suis sur le cul face à tout ce qu'il fait. On accompagne dans ce deuxième livret un jeune homme paumé dans un monde qui s'écroule. Il est témoin de ce désastre... il ne peut pas faire grand chose, il erre sans vraiment de but dans un monde sans refuge... A part cette eau, et la mémoire d'une nature vivante dont elle est nourrie.
Il subit ce désastre, en ce cachant... pour l'instant.
Cestac et Pennac : Un amour exemplaire (2015 - Dargaud)
L'album ne gagne rien a la présence des auteurs, qui introduisent un peu lourdement l'histoire l'amour. Qui rompent régulièrement le récit...
Mais, oui, d'accord, c'est une belle histoire d'amour. Bon quand même, Cestac ne casse pas des briques, fait du Cestac. Son dessin ne m'a jamais fait frémir... graphiquement, ça m'est très étranger. J'ai du mal à retrouver le style de Pennac qui avait fait pétiller mes jeunes neurones à la lecture des premiers Malaussène.
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