Manuel Fior : Les jours de la merlette (Ici même - 2017)
Ah ! Enfin une belle BD ! Je ne prenais pas grand risque avec Fior... Bon, c'est un recueil un peu fourre tout, avec des tout-petits récits, quelques histoires un peu plus longues... pas grand choses à lire, j'en aurais voulu plus.
Bonhomme et Safieddine : L'homme sans rêve (Manolosanctis - 2011)
Emprunté à la bibli sur le dessin... emprunt de Gipi et De Crécy. Une histoire bizarre, où rien n'est fait pour qu'on s'y accroche, à part ce parfum d'étrangeté.
Bézian : Archipels (Charette - 2006)
Décidément, on reste dans le mystérieux. Un couple étrange qui parle de tout et de rien. D'une arlésienne qu'on s'amuse à penser qu'elle existe finalement. C'est beau, noir et triste.
Dumontheuil : L'enclave (Dargaud / Génération Dargaud - 1993)
Le sort s'acharne ! Un couple qui cause, encore ! Comme avec Bézian, qui cause de la vie, mine de rien. Ce bouquin est le tout premier de Nico : la maitrise graphique et narrative est là, mais l'univers est complètement barré.
Jano et Tramber : Les aventures de Kébra (Albin Michel - 1997)
On retrouve dans ce recueil des ptites histoires (de une à une douzaine de pages) très disparates. Les gags en une planche (qu'on devine très anciennes) sont assez cracras, et pas drôles. On sent du Margerin là-dessous. Les récits en couleurs se rapprochent des Kébra que je connaissais. Ce bouquin est plutôt dispensable, pour les fans absolus seulement (les novices risquent de ne pas poursuivre, et ce serait dommage).
Galvin : Fin de chaine (Sarbacane - 2009)
J'ai découvert cet auteur en début d'année avec West terne, et forcément, fallait que je continue... Avec ce bouquin, on est en pleine folie. Par de nombreux cotés, ça m'a rappelé l'excellentissime Le baron noir.
Étonnant !
Boulet : Notes #6 : Debout, mes globules (Delcourt / Shampooing - 2011)
Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de ses bouquins. J'avoue que je me suis un peu ennuyé... à lire ses histoires construites sur les mêmes ressorts (la place de l'homme dans le monde, racontée avec des allégories bien senties). Moyennement fin, moyennement drôle, pas toujours super bien dessiné... 'peut être super bon pourtant.
Pis c'est pas le bon format de page (c'est écrit trop petit... ou alors j'ai la vue qui baisse... mais j'ai la vue qui baisse).
Asaf Hanuka : KO à Tel Aviv #2 (Steinkis - 2014)
C'est un genre de carnet de notes autobio mises enligne sur son site et collectées ici... avec les mêmes trucs agaçants que chez Boulet (enfin, les trucs liés à l'extrême autocentrisme). Elles retracent la vie en couleur d'un père de famille, dessinateur, en Israël. On y découvre ses angoisses de père, d'israélien face aux menaces quotidiennes d'attentat ou de guerre, son grand amour pour sa compagne, sa vie de dessinateur (à sa table à dessin, à Angoulême ou à l'expo Crumb à Paris)... illustrée avec des images, où le superhéros est toujours en miroir (pour dire qu'il n'est pas là). Il y a une certaine poésie dans ces très courts récits, en tout cas : un deuxième niveau de lecture. Le dessin est assez réaliste et ligne claire, les histoires souvent émouvantes, la toile de fond très intéressante (la vie d'un juif en Israël).
Aaarg ! #9 (Aaarg - 2015)
Pas foule de nouveaux trucs à se mettre sous la dent... une histoire assez chouette de Loucas Varela, des ptits arrêt de bus (de Kirchner), des rencontres avec l'excellent Sourdrille (coup de cœur de Crumb) et avec l'éditeur de ça & là, très intéressante.
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