Bon en fait, c'est vachement bien Gus.
J'avais acheté le #1, et puis laissé tomber... l'achat du #4 m'a convaincu d'emprunter le #2 et 3. Gus est étonnamment absent de ces 3 derniers tomes. Ce dernier s'ouvre par un "merci" à Mathieu Bonhomme. Qui vient de réaliser un Lucky Luke... mais coté western, il a surtout dessiné Texas cow-boy. Une merveille. Et rappelez vous : il y caricature Christophe Blain ! Et aussi : il y traduit "Dupuis" (Offwell), "Lewis Trondheim" (Milkorhoist) et "Bonhomme" : Goodman !
Tiens... comme ici :
Blain : Gus #4 p77
La rencontre la plus marquante de ce bouquin, quand même, c'est :
Captain Beefheart, alias Don Van Vliet, qui s'y appelle Eliphalet Van Vliet.
Son The Spotlight Kid est dans la discographie d'Hamster Jovial... Mais, même si Clem chantonne ici du McCartney :
"Long haired lady" p45
C'est sa rencontre avec Van Vliet qui l'entraine sur les notes de "Abba Zaba" (p48 et 61). Van Vliet chante un peu plus loin (p65) une autre chanson de Safe as Milk (un album de 1967). Et en fin de bouquin, après sa séparation d'avec Gratt, il chante du Lee Hazlewood (une chanson tirée d'un album de 1968).
Ça chante beaucoup dans Gus : dans le #1, c'est une chanson que Dean Martin chante dans Rio Bravo ("My Rifle, My Pony And Me") et un peu plus loin une chanson bien folk ("Cindy" chantée par Elvis, Johnny Cash, Ricky Nelson ou Warren Zevon). Dans le #2, Clem chante bizarrement Jay Jay Johansson, et pour clore le livre : Gus reprend "My Rifle..." Et puis le #3 n'est pas musical !
Pour revenir à ce tome 4, et pour finir, on croise un drôle de type :
Qui a une sacré bouille :
celle de Charles Eliot Silberman*, journaliste américain pour de vrai.
Le Silberman en question ce ne serait pas plutôt un clin à Gene Wilder ? (dont le véritable nom était Jerome Silberman !)
RépondreSupprimerhé ! exactement !
RépondreSupprimerje ne trouvais plus son nom, ni le film... mais j'avais vu cette bouille
mais c'est le coté "journaliste" qui m'a guidé (égaré) !