La nostalgie n'est plus ce qu'elle était

Ce raz de marrée Disneyen me laisse froid. Je n'ai aucune admiration pour cette créature et ses créateurs et moult repreneurs.
Quand j'entends "mickey", d'abord j'entends le "miquets" de Walthéry... et puis j'entends uniformisation culturelle, rouleau compresseur américain, produit de consommation, gros sous.
Les planches de Cosey, Keramidas, Loisel et Tébo sont vendues à des prix totalement déconnant chez Glénat.
On est dans un créneau de fan... on n'est plus dans le rationnel.
Nan mais : une histoire de souris quoi !!

J'ai lu l'opus de Tébo, qu'est assez beau, plutôt drôle, pas du tout scato (étrange !) et fortement influencé par Trondheim. Mais ce n'est pas mieux que Samson et Néon ou Captain Biceps... c'est moins poilant que L'atelier Mastodonte... Mais c'est médiatisé... grâce (mon dieu !) à Mickey : on lui donne plus de valeur, et c'est une erreur.

Tébo : Hors la loi du chocolat in La jeunesse de Mickey p48

Tébo, qui s'éclate d'habitude avec les clins d’œil, en fait très très peu ici (tout accaparé qu'il est par l'hommage permanent à la bestiole capitaliste). Et même, çui-ci (très drôle) a été gâché par la précision ajoutée sous "small egg".

Sinon, Tébo prépare un Spirou ?