Gregory Panaccione se lance dans une saga de 4 tomes de 230 pages, à parution rapprochée. Étrange pour une série où le temps n'est pas un problème. Je ne suis pas fan de ces coups éditoriaux. Faut dessiner vite, sortir des bouquins vite pour un monde qui va très vite et passe à coté de tout. Alors on m'a dit que le style était un peu torché... je dois bien dire que ça ne m'a pas gêné. C'est pas la virtuosité de son trait que j'ai aimé dans ses précédents albums, mais plutôt l'expressivité de ses personnages. Bon, là, ça m'a vraiment gêné : je me suis dis que j'avais un shonen dans les mains (sourire jusqu'aux oreilles pour montrer un simple contentement... Panaccionne a oublié qu'il faisait bouger des êtres humains, doués de paroles ?).
Non et puis, dans les histoires de voyages dans le temps, on ne devrait pas avoir de problème de temps : pour résoudre un problème, on imagine assez simplement que les héros n'ont qu'a aller un peu avant l'accident... Bé là non. En plus on a droit a une théorie incompréhensible sur ce type de voyage, qui n'explique pas le mode de réaction de la brigade.
Panaccione et Albertini : Chronosquad #1 p34
Alors c'est quand même assez drôle, assez palpitant, assez agréable à partir du moment où la drogue que le dessinateur a mis dans son héros commence à se dissiper. Me dis même que je regarderai le #2 à paraitre en janvier.
Pas aussi déçu que infinity 8 (saga à parution rapprochée) parce que j'en attendais moins (j'en attendais rien en fait).
Pour les histoires de voyage dans le temps, faut aller du coté de Timoléon et de Raoul Fulgurex : là, c'est drolissime et intelligent.
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