Pascal Rabaté est un de mes auteurs préférés. Découvert et adoré avec Les pieds dedans, je l'ai redécouvert avec Un vers dans le fruit dont le graphisme annonçait l'extraordinaire Ibicus.
Lécroart, Prudhomme et Terreur graphique
On est en 98 et je le rencontre à St Malo... pas loin de Prudhomme, que je découvre totalement.
Prudhomme : Rupestre
Ibicus se poursuit jusqu'en 2001... ce tournant graphique retombe carrément par la suite. Ça devient ligne claire et gros à-plats de couleur. Mais on revient vers une humanité joyeuse et touchante. C'est Les petits ruisseaux en 2006, Le petit rien en 2009, Rupestre en 2011 et toujours avec Prudhomme : Vive la marée en 2015.
A part quelques écueils (oula j'ai pas aimé Crève saucisse et L'enfant qui révait d'étoiles), Rabaté continu de me surprendre, de m'amuser, de me réjouir... Je regrette un peu mes premières lectures, parce que, que voulez-vous, je suis un petit peu nostalgique, de plus en plus vieux con... mais je trouve que la tendresse qu'il avait pour ses personnages perdus a cédé la place à un peu de mépris (un détachement certain en tout cas).
Pascal Jousselin, Martin et Dumonteuil
les images en grand :
Lécroart : Réinterprétation, Cases mémoires in OuPus #6
David Prudhomme pour le festival de Chinon en '98
David Prudhomme, La BDthèque idéale 1999-2000
Terreur graphique et Bourhis : Le petit livre de la BD - 1998
Pascal Jousselin : Mastodonte in Spirou #3957
Olivier Martin et Runberg : Case blanche
Prudhomme : Rupestre
Alfred sur le site de Nerac le 2 oct 15
Dumontheuil sur le site de Nérac le 03 oct 15
La déconfiture, à paraitre le 25 aout chez Futuropolis, ne s'annonce pas très gai.
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