samedi 16 juillet 2016

A long way from home

Il y a 15 ans, Morris dégringolait de son échelle. Ça faisait quand même plus de vingt ans que Lucky Luke était devenu un pied tendre. Cette année, pour ses 70 ans, Bonhomme a réalisé un rêve d'enfant. J'admets que c'est beau, mais Bonhomme est bourré de talent : tout ce qu'il fait est très beau. L'hommage à Lucky Luke est là, graphiquement. L'hommage à Goscinny a été oublié... Tout ça manque d'épaisseur, le scénario sur un timbre poste, et c'est très dommage.
Le récit parallèle sur la pénurie de tabac, entrainant son sevrage est assez drôle, mille fois mieux que la référence de Bouzard dans les premières pages de sa reprise (je n'ai lu que les 2 ou 3 pages fuitées en début d'année). C'est casse gueule, les reprises. Et sans vraiment beaucoup d'intérêt pour les lecteurs. Sauf si on est un vieux nostalgique.
Moi en fait, je suis un vieux con nostalgique : c'était mieux avant ! J'adore Bonhomme et Bouzard, mais dans ce qu'ils font aujourdhui ! Je n'ai jamais été grand fan de Lucky Luke, au contraire de Corentin, dont la reprise est pour moi une hérésie.
Bon, 1 mn de silence pour Maurice de Bévère.

Bonhomme : planche 58 in Spirou #4070

l'image en entier :

La tombe à droite, on l'avait vu plus avant, et comme chuis pas doué en anglais, je l'avais gardé sous le coude en attendant une révélation :

Charly Hutter est sans doute une référence à Charles H. Utter, compagnon de route de Wild Bill Hickok et Calamity Jane. Mais il est mort à 74 ans (ou 69 ou 81 ans).
"Slugs", ça veut dire limace (4 limaces, c'est les Dalton ?), mais aussi "bastos". C't'un type qui s'est pris 4 bastos à 44 ans...
?

1 commentaire:

  1. Je dirais que le Charly s'est pris 4 balles d'un calibre 44, "ni plus ni moins" :)

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