Le monde de la BD est nul

Ah ! Angoulême ! Chaque année on parle BD, artistes, œuvres, expo... On met en avant ce média qu'on aime, cet art qui pousse du coude dans les médias... Je suis fier d'aimer la BD quand elle est comme ça. Sauf que c'est jamais ça !
On parle des problèmes de financement, des gueguerres entre les financeurs et l'organisateur, entre le musée et l'organisateur (soutenu par l'asso, ne l'oublions pas, qui vient de reconduire sa délégation pour une dizaine d'année)... La petite crise des auteurs (du petit cercle fermé des auteurs médiatiques qui embraye le pas d'un constat d'auteures bigleuses) aboutit a une situation pourrie : parmi les 3 finalistes cooptés par les auteurs votants, aucun ne veut vraiment le prix !

Alan Moore, finaliste malheureux l'année dernière a déjà dit qu'il n'en ferait rien.
Claire Wendling, qui a arrêté malheureusement la BD il y a 20 ans, se sent évidemment trop ptite pour cette charge.
Hermann boude depuis des années ce festival qui ne rend pas honneur à la BD classique, et aux siennes notamment. Bon : je crois que là, quand même, s'il est élu par ses collègues, il ne pourra pas y couper (même si, par leurs retraits, Moore et Wendling lui volent sa finale).

Face à ce vote nul, là, je crois qu'il faudrait que les grand prix se réunissent, remettent tout à zéro, et votent pour un futur des leurs.
Merde !  Sfar ?

Les dessins de l'excellent Sergio Salma sur facebook