J'adore entendre Enthoven. Dans son émission sur arte, il laisse la parole, il sème des cailloux, il pose des questions.
Il prépare une émission sur la bande dessinée, et là, si je l'avais devant moi, juis ferais un gros bisou.
C'est le dimanche midi sur arte, ou en podcast (quand on traine un peu aux capus) ou en DVD (pour les soirées d'hiver).
Et puis aussi... puisqu'il est question de philo...
bon : Sfar m'énerve.
Sa suffisance, son orgueil, sa prétention... Mais qui est-il pour croire qu'on a besoin de lui à ce point ? Que son jugement est si nécessaire au monde ?
Le voila aujourd’hui qui défend à outrance son ami Sattouf (une couverture de bd a les mêmes couleurs que sa nouveauté, mon dieu !). C'est son ami, alors il trouve que la bd de Sattouf est un chef d’œuvre... alors que faut pas déconner, c'est du très classique, un peu mou, pas émouvant, pas drôle, pas nouveau... Une bd oubliable (je regrette vraiment son Jérémie). Pas mieux que Sapin qu'a fait un truc sympa y a 10 ans et qui se complait dans des reportages sans point de vue (autre que le candide naturel), sans recul.
En fait, quand Sfar défend ces trucs, je me dis qu'il manque de jugement ("Manara est un des plus grand artiste vivant"), mais que ça le ramène à son humanité, lui qui espère être le dieu (de la télé).
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