Autant les prix BD, je suis toujours à coté, autant avec le ciné, je m'y retrouve toujours assez. Les combattants qui raflent une bonne partie des Césars, ça me fait bien plaisir.
J'ai pas encore fini le Jade bleu à propos de la légitimité de la BD... mais si vendre des planches chez Christie's à des négociants, des spéculateurs, de riches désoeuvrés participe à cette reconnaissance, alors vive la fin de la BD. Elle renaitra sans doute avec son énergie originelle : l'envie de raconter une histoire ou un sentiment.
Aujourdhui, je me sens étranger dans mon propre pays.
Regardez-ça :
Des héros qui jouent les beaux gosses, cotés 15000 et 12000 au bas mot. Je ne parle pas de Bilal, parce qu'il m'énerve trop, mais lui c'est honteux. Je ne vous parle pas non plus des dessins attendus, réalisés exprès, où l'amateur de loches pourra se toucher à volonté.
Sans âme, sans vision, sans originalité, sans risque, sans élan, sans énergie, sans vie. La BD, enfin légitime ?
Je sors du dévernissage de Guillaume Trouillard, toujours autant émerveillé... avec le récit de la vie de Jérémy Bastian, complètement abasourdi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire