La BD est en crise, alors les auteurs tentent de s'autoéditer... et ça marche pas... parce que ça, c'est un boulot d'éditeur. Z'ont pas compris qu'il faut rentrer dans le lard à Delcourt, crever les pneus de la bagnole à Saint Vincent, faire sauter les plombs à Amazon (y a même des auteurs débiles qui font la pub de leurs fossoyeurs en mettant en lien sur leurs sites des plateformes de vendeurs dématérialisés)...
Mauvais esprit a fait sa pentecôte, Professeur cyclope est chez Casterman et La revue dessinée plus ou moins avec Futuropolis... Tiens ! (c'est là que je voulais en venir) il existait déjà une revue de reportages, plus ou moins dessinés : XXI. Dans le #21 (ça tombe bien), il y a une histoire de Didier Tronchet en 30 planches : L'amazonie et le diplomate.
Et ça m'a réjoui pour plein de raisons.
D'abord : Didier Tronchet et Anne Sibran sont toujours ensemble. C'est con, mais moi, des couples qui durent, ça m'enchante et m'épate.
Et puis Anne Sibran raconte de belles histoires dans les arbres (Le quartier évanoui ou La terre sans mal sont parmi mes livres préférés)
Et puis : ce récit autobiographique est vraiment très bien mené. C'est le talent de Tronchet : nous foutre des dessins bancaux dans les mains, et nous faire aimer ça.
Et puis ce Tronchet et cette Sibran semblent être de chouettes personnes.
En plus, comme souvent avec Tronchet, on a droit à un clin d’œil à Tintin, ce qui n'est pas pour me déplaire !!!
in XXI #21 (hiver 2013)
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