lundi 2 décembre 2013

des dessins et des livres

J'ai jamais vu ça à ce point là !! A l'approche de Noël, les libraires invitent les auteurs dédicacer chez eux... pour ? Faire venir du monde ?? Purée, chez Mollat on se marche sur les pieds dès que c'est un peu la fête, alors là : on se marche carrément sur les genoux !! Bordeaux n'est pas très grand, il y a assez peu de libraires : c'est assez simple d'en faire le tour. Tiens, là, samedi à BD Fugue, il y avait Richard Guérineau, Jérôme d'Aviau et Margerin (et les hyènes), et à la librairie généraliste Le passeur : Laureline Mattiussi, Nicolas Dumontheuil, Monsieur Puzzle et Nicolas Lux.

Le bouquin de Guérineau est très chouette. J'ai arrêté il y a bien longtemps Le chant des Stryges, malgré son dessin et une histoire qui m'a bien pris à l'époque... pour bêtement tourner en rond par la suite. Cette adaptation du roman de Jean Teulé ressemble aux autres : très bien ! Le Montespan ou Le magasin des suicides sont de très bons livres, le premier malgré le dessin, le deuxième exhaussé par le délicieux trait et la formidable mise en page de Collardey.

Le deuxième (et dernier ? chais pu !) tome de La colonne dira si ce bouquin est génial ou pas. Je suis assez amateur du dessin Morrissien de Dumontheuil... Les histoires de Dabitch me laissent un peu quoi ? coi ! Par contre, j'adore l'écouter parler de ses livres.

Je ne résiste pas au charme de Laureline Mattiussi. Je ne sais pas ce que je lis quand je lis un de ses livres. Je suis sous son charme.

A propos de charme : le bouquin Erotic de D'aviau m'a laissé un peu sur ma faim. Pas que j'en attendais grand chose (d'un point de vue narratif, le bandeau rouge dit bien que c'est du cul, que c'est par la Ovidie de la télé, et à peine que c'est D'aviau), juste que j'ai trouvé le dessin parfois un peu léger. Bon : Jérôme d'Aviau joue (machines, harmonica, batterie) en ce moment dans 5 groupes (dont Fuck on, LDLF, Docteur Culotte, Sweat like an ape)... c'est génial, mais du coup... Il est pourtant capable de trucs tellement géniaux !!! Bon, quand même, c'est un bouquin qui se lit facile (d'une main) et quand on se laisse aller (j'ai du mal, je voudrais le chef d’œuvre à chaque fois !) c'est plutôt agréable.

Sinon, tiens, j'ai lu Mâle occidental contemporain, et j'ai trouvé ça super bien. Bon, la fin un peu cucul, et l'histoire un peu lège... mais un cadre est posé, une ambiance installé, un point de vue narratif en route. Sauf qu'au final, on ne nous raconte pas grand chose. Tiens : comme Inside Llewin Davis. Très beau film (très belles chansons !), manque une histoire. Et puis, Oubrerie sans Sfar, c'est un peu comme si on éloignait une fille de petite vertu de Sodome.
Pis aussi tiens : Annie Sullivan & Helen Keller de l'américain Lambert. Une histoire (vraie) extraordinaire que j'ai suivie chez Mermet il y a 2 ans (oui, j'écoute dès que je peux, et dès la fin du répondeur : Là-bas si j'y suis) tout ça parce qu'Hellen Keller est devenue militante gauchiste... Le livre se déroule bien bien avant cette prise de conscience. C'est une autre prise de conscience, près du puits dans la propriété familiale qui nous intéresse. Une cécité graphiquement bien rendu ! Le livre continu un peu trop avant dans sa vie, j'ai trouvé que ça cassait l'énergie du bouquin... Le procès est de trop. Les questionnements (sur l'éducation) d'Annie Sullivan ne sont malheureusement qu'évoqués.
Et là, en ce moment, je lis Gung Ho... avec un dessin plutôt chouette, mais des dialogues un peu mal écrits, et une trame de série télé (genre Lost)... L'univers est installé, les personnages ont de l'épaisseur, la tension monte : oui, quand même, c'est bien fichu.

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