Ce matin, Pascale Clarke recevait René Pétillon pour son dernier Jack Palmer. Je n'écoute pas assez la radio, mais il me semble qu'on n'entend pas souvent d'auteur de BD. Bon, à part Bilal, Sfar ou Zep, pour des raisons diverses, et pas toujours de bon aloi.
M'enfin là, j'étais content d'entendre parler Pétillon. J'adore la folie de ses premiers ouvrages fous, l'humour pince sans rire de ses sages Palmer, son œil malicieux sur l'actu dans Le canard. Depuis Narco-dollar (il y a plus de 20 ans quand même, vatche !) je trouve que l'énergie n'y est plus, et je ne m'attendais tellement à rien en achetant ce livre (mon libraire favori me l'a même déconseillé) que j'ai été agréablement surpris. En particulier de la place où Pétillon a mis Palmer.
Bon, honnêtement, c'est un peu court quand même (trop de personnages annexes qui diluent le propos... en particulier le nympho & l'hélico, qui n'apportent rien), mais ça donne envie de relire Le pékinois, Le chanteur de Mexico ou Les disparus d'Apostrophe. Des bijoux !
Pétillon : Palmer en Bretagne
Pétillon avait quasiment ouvert ce blog avec une histoire d'amitié avec Tardi. On l'a aussi beaucoup vu dans ces pages de clins d’œil (en particulier avec ses pétillantes premières histoires à la Mad). Fidèle à sa Bretagne natale, il l'est aussi avec Hergé et Tintin... qu'on retrouve un peu ici.
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