La fin du monde !
Bon sang, ce que ça fait du bien d'écarter un peu la panique du vrai sujet de panique (notre fin à nous).
En BD, vu que je ne suis pas trop amateur de trucs avec des vaisseaux spaciaux, des putains de guns et des poulettes supermoulées dans des combis en latex... je n'ai pas trouvé grand chose dans ma bibli.
Il y a la comète, en commençant évidemment par celle de Tintin !
Hergé : L'étoile mystérieuse
Et puis celle de Chaland et Yann, détruisant Carthage et quasi Cassis.
Celle de Prudhomme et Hautot, détruisant presque rien. Celle de Serrano, Le Tendre et Rodolphe qui remplit les nuits de cauchemars...
La fin est localisée à NY dans Watchmen (mais pour la bonne cause)
et dans Capricorne d'Andréas.
Le monde se détruit étrangement chez lui (dans Mortes saisons dessinées par Berthet).
ou par désespoir chez Foertser (du désespoir et des envahisseurs dans Dérives d'Andréas).
Les extraterrestres, cher à Lob, détruisent le monde et Ted Benoit est Aux premières loges. Il se désagrège chez Trondheim dans Donjon et dans Le pays des 3 sourires.
Mais soyons sérieux : si le monde court à sa perte, c'est à cause de lui même. Les babos Vern, Solé ou Caza y voient un moyen de tout recommencer à poil avec de l'eau fraiche et de l'amour chaud. La terre de Valérian & Laureline explose, mais comme on maitrise le voyage spacio-temporel, c'est pas bien grave. Et si Sarkozy fait exploser la terre, La planète des Vülves restera un nid douillet.
Par contre, les récits post apocalyptiques sont légions, et se ressemblent un peu. Enfin, je trouve que les Jérémiah de Hermann racontent tous la même histoire. Chez Auclair, il y a plus d'espoir parce que les héros sont pétris d'humanité. Le Transperceneige, des magnifiques Lob et Rochette, est plus désespéré que Le train du soir de Manset.
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