On se dit que les jeunes fous des éditeurs "indé" osent tout, inventent tout... mais c'est parce qu'on ne connait pas notre patrimoine. On le connait mal, parce que notre 9ème art est mis à mal par les marchands du temple, qui le bradent à force de surproduction de grosses daubes, de séries à ra-ralonge (je sais : j'exagère avec ça, mais ce genre de pratique est la fin de la BD avec ses belles lettres).
Il faut lire Breccia, édité en France par Vertige graphic et Rackham (et les humanos).
Lucas : Il avait déjà vu ce barbu quelque part
Mais plus personne ne lit cet auteur. A part Rémi Lucas, mais qui est très versé dans le Patrimoine (en particulier dans celui du cinéma).
Lucas, Munoz et Durieux
Et José Munoz, argentin lui aussi (sauf que Breccia était urguyain), qui assista à ses cours de l'école panaméricaine d'art.
Et Durieux (avec Andréas), qui a placé pas loin de Mort Cinder, JC Forest ou Eisner... ce qui n'est pas rien (c'est tout).
Et Mattotti aussi... puisque Breccia avait créé des liens fort avec l'Italie (et avec les italiens expatriés du "groupe de Venise").
On l'avait vu dans l'expo 100 pour cent :
les images en grand :
Commentaire d'Eric, de Alberto Breccia.net
RépondreSupprimerle 20/04/2012 23:21 sur l'ancienblog
Alberto Breccia était un grand Monsieur, et c'est dommage effectivement que les jeunes lecteurs passent à côté de son travail.
C'est entre autres pour cela (et pour beaucoup d'autres raisons) que j'ai mis en place ce site, qui tente de rassembler pas mal d'informations sur Breccia : sa bio, son travail (BD,
illustrations...), quelques vidéos...
Allez, tant qu'on est encore quelques uns à l'apprécier, son travail perdurera encore un peu ;-)