lundi 23 avril 2012

Le chemin d'Edmond Baudoin

Il y a des livres qui sont des cadeaux, qu'on goûte pour le plaisir de rencontrer l'ami qui l'offre avec un sourire en coin. Il y a des BD qu'on s'achète, qu'on délaisse mais qu'on retrouve avec plaisir, dont on découvre un pan qu'on n'avait pas vu. Il y a des BD essentielles, qu'on devrait avoir lu avant de parler de BD. Et il y a des BD qu'on lit en communion (la lecture est un plaisir solitaire qui ne demande qu'à être partagé). Pour moi, les BD de Baudoin, c'est tout ça.

Davodeau, Balez et Ayroles

C'est un drôle de petit monsieur, qui a un oeil vif, qui dégage plein d'énergie.

Boulet sur son blog

L'amour que lui porte Sfar l'a un peu fait baisser (c'est con) dans mon estime. Mais surtout : quand il a pris un coup, c'est quand j'ai vu ce dragueur de bas étage faire du gringue à ses très jeunes lectrice, quand j'ai lu des histoires nazes (même un Aire libre : c'est dire à quel point les éditeurs ne dirigent rien !) qu'il a faites en collaboration avec des poulettes... juste histoire de passer du (bon) temps.

Boulet, Frantico et Trondheim

Je relis Piero, ses vieux trucs à l'assoce... mais un fois reconnu (quelques années après Couma aco), il y a le risque d'une collaboration de paon. Il fait ce qu'il veut après tout (ce qu'il peut), mais en tant que lecteur, j'ai aussi ce pouvoir (celui de choisir, et de ne pas laisser passer tout aux auteurs, qui parfois se prennent pour des dieux, et je ne pense pas qu'à Larcenet quand je dis ça).

les images en entier :

Davodeau, Balez et Ayroles

Boulet, Frantico et Trondheim

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