dimanche 5 février 2012

Regard 9 / Lecture dessinée

Alfred dessine souvent en public : les concerts dessinés d'Angoulême depuis quelques années (avec Vivès, Merwan & co), Le journal d'une inconnue à l'escale du livre en 2010 et un peu partout en France (et en Italie). D'ailleurs, en me promenant à Bordeaux, je me suis retrouvé face à la vitrine d'un ancien magasin devenu atelier d'auteurs, où Alfred dessinait, imperturbable aux passants qui passaient.

Samedi soir, il a revisité Je mourrai pas gibier de son ami Guillaume Guéraud qu'il avait adapté en BD dans la collection Mirages de Delcourt en 2009 (avec son ex-colloc Meunier aux couleurs). Cette fois, c'était un autre membre de Flambant neuf, Richard Guérineau, qui s'est collé à la lecture...

Il faisait un froid de canard, et le bordelais, frileux, ne s'est pas déplacé. Nous n'étions qu'une quarantaine dans la salle, devant le spectacle étonnant d'un dessin qui prend vie ! Car au contraire d'un dessin de bande, Alfred donne à son temps de création une mise en scène. Le dessin se construit avec l'histoire : il ne prend son sens qu'une fois fini.

Une fois la séance terminée, et les côtes de Blaye dans les verres, les auteurs se sont montrés hyper disponibles pour leur auditoire. Un moment rare de communication artistique.

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